Voici toute l’histoire.

Le FC Partyzan (ancien MTZ-RIPO) est un club de football antiraciste qui n’existe plus aujourd’hui, mais il existe encore quelques groupes de hooligans impliqués dans les combats de rue. Comme indiqué, le 29 juin 2014, a un crew de supporteurs des Partyzans a attaqué un trolley bus transportant une bande d’ hooligans d’extrême droite du FC Torpedo.

Les attaquants ont bloqué le véhicule et brisé des fenêtres. Dans les jours qui ont suivi, la police a placé en détention 5 supporteurs Partyzan soupçonnés de l’attaque, mais ils ont été finalement relachés sans aucune charge. L’affaire a été gelée. Le 22 mars 2016, les flics ont effectué une série de perquisitions dans plusieurs appartements des supporteurs des Partyzan et emprisonné plusieurs personnes.

En conséquence, trois des arrêtés, Ilya Volovik, Vadim Boyko et Dmitry Tsekhanovich, sont maintenus en détention avec les charges d’hooliganisme aggravé et risquent 10ans de prison. Plus tard, Dmitry a été libéré avec des restrictions de déplacements et les deux autres remis en détention.

Pour le moment il y a 6 personnes pour la défense, dont deux anciens hooligans qui ont été accusés de vente de drogue et auraient témoigné contre les autres. Pendant ce temps, les flics ont lancé une autre affaire contre Ilya Volovik – membre dirigeant d’une organisation non officielle, déclarant qu’il était le leader d’un gang de hooligans. Les pièces du dossier comptent environ 40 volumes et le processus s’annonce très long.

Il faut souligner que les hooligans antiracistes ne sont pas toujours proche des anarchistes. Une partie d’entre eux partagent des tendances patriotiques, homophobes et sexistes et nous ne souhaitons pas les soutenir. En même temps, nous ne pouvons pas fermer les yeux sur la connotation clairement politique de cette affaire, l’année passée a été riche en répression contre les deux clans, d’extrême gauche et d’extrême droite, quelque soit leur politisation. Beaucoup d’antifascistes et de membres de la droite ont été mis en taule sur les accusations de possession de drogues, distribution de pornographie (posté sur les reseaux sociaux) et business illégal en plus des affaires de rue les uns contre les autres. La nouvelle charge de participation à une organisation non déclarée en témoigne également.

Nous appellons chacun-e de vous à avoir la possibilité d’offrir un soutien financier. Dans cette affaire nous soutenons seulement Vadim Boyko, car jusqu’à présent nous n’avons reçu aucune information prouvant qu’il aurait ouvertement partagé des contenus patriotiques, sexistes ou homophobes, et aussi, il fait de son mieux pour ne pas coopérer avec les autorités, policières et judiciaires, à l’inverse d’autres défendants, inculant ceux cités précédement.

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