Mardi 23 septembre, autour du métro La Chapelle, plus de 150 personnes ont été arrêtées à 6 heures du matin alors qu’elles dormaient sous les ponts du métro. La police, qui recherchait des personnes sans papiers cherchant supposément à rejoindre Calais, a embarqué tout le monde au commissariat de la rue de l’Évangile. Là, chacun a été forcé à donner ses empreintes, sous les coups pour ceux qui refusaient. Tous ont ensuite été libérés sans aucune explication, ni document.
L’après-midi et les deux jours qui ont suivi (mercredi 24/09 et jeudi 25/09) plusieurs patrouilles de dizaines de flics ont quadrillé les quartiers de La Chapelle et de Barbès/La Goutte d’Or, contrôlant, fouillant et arrêtant toutes celles et tous ceux qui se trouvaient là : sans papiers, vendeurs et vendeuses à la sauvette, habitant-e-s du quartier, passants à pieds ou en voiture.
Une réquisition du procureur leur donnait l’autorisation (et pour plusieurs jours encore ?) de contrôler au faciès n’importe quelle personne de 15h à 21h. Accompagnés de chiens policiers et suréquipés : matraque à la main, flashball pointé et gazeuse à volonté. Leur but est manifestement de semer la terreur pour “pacifier le quartier” et de bien faire comprendre à tous et à toutes “c’est qui qui commande”.
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