Procès des camarades arrêtées en défense du squat Can Vies

Fin mai 2014, suite à l’échec de CIU (parti au pouvoir à la mairie de Barcelone et au gouvernement de la Catalogne) aux élections européennes, s’est produit un essai d’expulsion du Centre Social Autogérée Can Vies, squatté depuis 17 ans au quartier de Sants : un quartier populaire de Barcelona.

Du 25 au 31 mai des protestations et des affrontements avec la police se succèdent à Sants, et se répandent rapidement dans d’autres quartiers et villes de la Catalogne et même de l’Espagne. Les exigences : arrêter immédiatement l’expulsion et la confiscation de l’immeuble (mise en place par la mairie) ainsi que les procès en cours contre d’autres centres sociaux squattés. La démission du Maire et la démilitarisation du quartier étant aussi revendiqués.

Par la suite, le 31 mai, le centre social est squatté de nouveau. La reconstruction commence et la mairie, impuissante face à la pression populaire, arrête l’expulsion. La police abandonne le quartier.

L’année 2014 s’est terminée et le Centre Social continue ses activités. C’est une victoire pour toutes celles et ceux qui ont lutté pour défendre le centre social ainsi que pour les mouvements sociaux du quartier et de la ville. Mais comme dans beaucoup d’autres occasions, la lutte a été accompagnée de la répression. 84 camarades ont été arrêtées suite à la forte mobilisation dans la rue. Ce sera fin janvier 2015 (c’est à dire à partir de demain, 28 janvier) que beaucoup seront jugées.

C’est pour cela que nous faisons un appel à la solidarité avec toutes celles qui luttent et soufrent de la répression de l’Etat et du Capital. ELLES SUBISSENT LA RÉPRESSION POUR LUTTER ! LUTTONS POUR QU’ELLES SOIENT LIBRES ! QUE LA SOLIDARITÉ SE PROPAGE COMME LA PESTE !

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