Chaque jour des millions de personnes subissent des mesures antisociales renforçant les privilèges d’une minorité assoiffée de profits.
Les politiques d’austérité sont responsables de l’augmentation de la pauvreté, de la précarité et mettent en péril les services publics (enseignement supérieur, culture, etc.).
L’aménagement autoritaire et destructeur du territoire par les gestionnaires de l’État vide progressivement les villes et les campagnes de leur humanité, de leur convivialité, de leur savoir-vivre et menace les écosystèmes en gaspillant l’argent public alors qu’on nous rabâche à l’envie que les caisses sont vides.
A Sivens, au Mirail et partout où des personnes luttent pour se réapproprier leur existence, la police et l’armée répriment, mutilent et tuent, à commencer par les plus précaires de cette société !
Au-delà de leurs particularités, ces luttes s’inscrivent dans un mouvement plus global de reconquête de l’autonomie politique. Il s’agit pour nous d’affirmer notre capacité et notre volonté de décider par nous-mêmes de nos manières de nous organiser, de mener nos vies et de faire vivre nos territoires.
Contre la répression des forces de l’État, les atteintes à nos vies comme à la biodiversité, nous appelons toutes et tous à se rassembler à nouveau ce samedi pour reprendre collectivement notre place dans la rue. Montrons quelles sont nos manières de fêter l’hiver, loin de la morbidité consumériste d’un centre-ville qui se vit de plus en plus comme un centre commercial et de moins en moins comme un espace commun de convivialité, de partage et de lutte.
Dans un esprit de convergence et à l’occasion des journées internationales contre tous les Projets Nuisibles Imposés, retrouvons nous dans notre multitude et notre diversité pour occuper l’espace de mille façons différentes, pour faire entendre nos voix : non à la précarisation des vies, non au barrage et à son monde !
Rejoignons l’appel de la coordination des intermittent-es et précaires à se battre pour une autre société.