Mineur-es isolé-es étranger-es

Fil d’info > Sans-papiers

Mineur-es isolé-es étranger-es : en Haute Garonne, le parquet fait tourner la fabrique à sans-papiers à plein régime

Le collectif AutonoMIE s’interroge : jusqu’où ira le parquet de Haute Garonne dans son acharnement contre les mineur-es isolé-es étranger-es (MIE) ? Alors que des inquiétudes se font entendre quant à la montée du Front National et à sa possible victoire dans les urnes, ses idées et ses valeurs sont déjà bien en place au cœur de nos institutions. A Toulouse, les MIE en payent le prix fort.

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Soirée de soutien à AutonoMIE lundi soir à la Chapelle

Lundi soir, les mineur-es isolé-es étranger-es du collectif AutonoMIE animeront une soirée de soutien à la Chapelle. Au programme : bouffe et prises de parole.
Un an que le collectif existe et jamais il n’a été si nécessaire. Car devant la fuite en avant du Conseil Départemental et de la préfecture qui n’hésitent plus à envoyer des mineurs en prison pour faire peur et tarir les flux migratoires, la solidarité est notre seule arme !
Venez nombreux-ses ! [AutonoMIE

Information > Racisme

« L’Angleterre, il faut que t’oublies. » Entretien avec une travailleuse d’un CAOMI

Fin octobre, les quelques 6 500 habitant-es de la jungle de Calais furent évacué-es par bus dans 280 Centre d’Accueil et d’Orientation dispatchées dans toute la France. Aux mineur-es voulant rejoindre leur famille en Angleterre, gouvernements français et britanniques ont promis un passage rapide de l’autre côté de la Manche après simple étude du dossier. Rétention d’information, pression, isolement... Comme nous le décrit une personne ayant travaillé un mois dans un CAOMI (MI pour mineur·es isolé·es) d’Ariège, la réalité est toute autre.

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On achève bien les mineur·es isolé·es étranger·es

L’Etat français a un problème avec les mineur·es isolé·es étranger·es. Avant d’être des étranger·es, ce sont des mineur·es, à ce titre protégé·es par la Convention internationale des droits de l’enfant que la France a promulguée il y a maintenant 28 ans. Alors, pour faire de ces enfants des sans-papiers comme les autres, l’Etat n’hésite pas, depuis juillet dernier, à les enfermer dans des centres, les DDAEOMIE, où des éducateur·ices zélé·es ont pour mission de déclarer majeur·es au moins 80% d’entre elleux. Et pour cela, toutes les méthodes sont bonnes : interrogatoires, menaces, humiliations, comptage de dents, test osseux... Si bien que ces jeunes, qui ont survécu à l’enfer de la traversée, deviennent en France des candidat-es au suicide. Jean, 16 ans, originaire du Cameroun, a accepté de témoigner.

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