Le comité de soutien tarnais à la ZAD pousse un cri d’alerte : nous ne voulons pas d’un nouveau martyr !

La ZAD et les étudiant-es de Nanterre agressé-es et expulsé-es par les flics.
Toulouse. Lundi 9 avril. Début de soirée. Manif de soutien.

RDV à 19h à la chapelle (36 rue Danielle Casanova, Toulouse)
Si tentative d’expulsions de la ZAD de Notre Dame des Landes !
Si intervention policière, ne restons pas sans rien faire !

NDDL - semaine de chantiers collectifs du 1er au 8 avril 2018
Aujourd’hui, sur la zad, nous sommes toujours sous menaces d’expulsions à la fin de la trêve hivernale. L’Etat l’a réaffirmé par l’intermédiaire de la préfecture et du secrétaire d’état a la transition écologique, Mr Le Cornu, et par la présence policière renforcée partout sur la zone.

Ce texte a été écrit durant l’automne 2017 sur la zad de Notre Dame Des Landes. Depuis, la situation a été bouleversée par l’annonce le 17 janvier 2018 de l’abandon du projet d’aéroport par le gouvernement (...) Cette brochure s‘adresse à qui veut questionner la « victoire », et aller fouiller un peu en profondeur dans ce qui se joue ici.

L’annonce officielle vient de tomber : il n’y aura pas d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Le premier ministre Edouard Philippe décrète vouloir mettre « fin à la zone de non-droit ». Retrouvons-nous ce mercredi soir à 19 heures à François-Verdier (au Monument aux Morts) pour fêter l’abandon du projet d’aéroport et affirmer que nous continuerons à défendre la zad.

Le Collectif ZAD 31 vous invite à la projection du film « Les Pieds sur Terre » suivi d’un débat sur l’avenir de la ZAD de Notre -Dame-des -Landes le dimanche 3 décembre à 11h à l’American Cosmograph, 24 Rue Montardy Toulouse (Mo Capitole) - PAF 4€

Les 21 et 22 octobre à la Chapelle, deux jours pour faire et écouter de la radio autour des luttes. Pour parler des luttes et les faire entendre. Deux jours de discussions et d’enregistrements qui seront diffusés sur canalsud (92.2 FM) et d’autres radios…

Cette brochure a été écrite pour que cette manif du 22 février ne reste pas dans les mémoires comme une réaction des manifestant-es face à des provocations policières, comme une lutte parcellaire qui aurait réussi à fédérer du monde, mais bien comme un rendez-vous donné pour attaquer les keufs et les vitrines du capitalisme, un rendez-vous pour empêcher la construction d’un aéroport et pour vomir cette horrible démocratie bourgeoise.