Les occupants qui s’étaient déjà rendus au travail, n’ont pas pu récupérer leurs affaires, leurs papiers administratifs, papiers d’identités, titres de séjour etc...
Nous sommes abasourdi.es par la sauvagerie de la préfecture, qui n’a proposé aucune solution de relogement.
Nous sommes atterré.es par l’inconséquence de la Mairie de Toulouse qui s’était engagée pendant la campagne électorale à nous aider dans nos démarches d’admission en HLM. En deux ans, et malgré un courrier d’alerte au Maire et de multiples rencontres avec ses services, absolument rien n’a abouti. Chaque solution de logement (qui concerne plus de 60 personnes) a été débloquée par nos propres moyens.
Face à l’urgence et la détresse de certain.e.s d’entre nous, nous souhaitons que les élu.e.s de la majorité Toulousaine sachent, dans une lueur de décence, retenir les larmes de crocodile dont ils inondent la presse locale, tel le cas de l’affaire Roland !
Nous sommes confiant.e.s dans les gens solidaires et les sans logis qui réquisitionnent les bâtiments vides et les réhabilitent pour se loger.
Qu’ils nous expulsent ! Nous ré-ouvrirons !
Notre collectif existe depuis plus de 8 ans, nous remercions nos avocats Maître Francos et Maître Touboul sans qui ces dernières années auraient été un véritable cauchemar.
Nous remercions La CRéA qui a toujours été présente à nos côtés, ainsi que nos ami.e.s du DAL, RESF, Médecins du monde, Sud santé sociaux et tant d’autres. Avec une pensée particulière pour nos camarades de la CGT du CHU de Purpan qui ont toujours répondu présents et nous ont toujours courageusement aidé à régler tous les conflits, toutes les incompréhensions avec notre propriétaire.
Pour les jours qui viennent, nous trouverons refuge dans nos voitures, des coins de rue, d’autres squats, où nous pourrons.
Il nous apparaît que ni la Mairie de Toulouse, ni la préfecture de Haute-Garonne ne se préoccupent des sans-logis, des pauvres, ni de construire des logements sociaux. Fort de ce constat, si nous ne trouvons pas de solutions, pour notre survie et celle de nos enfants, nous réquisitionnerons un nouveau bâtiment.
Nous n’allons pas disparaître !
Le collectif Lascrosses.
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