Nous avons approfondi ce que nous avions dit la semaine dernière et nous avons pris le temps de nous réunir en petits groupes pour laisser un maximum de temps de parole à un maximum de personne. Résultat, des idées qui fusent, des envies de préciser le fond politique de l’affaire, mais sans s’enliser parce qu’il faut bien passer aux choses concrètes...
Le texte d’appel reste le même...
Après plusieurs semaines passées dans la rue, nous proposons un lieu pour parler, s’organiser et reprendre l’initiative face au rouleau compresseur de la rigueur.
Comment continuer ? Comment être plus nombreux et nombreuses ? Comment ne pas laisser la rue aux marchands et flics ? Comment nous coordonner en partant de là où nous sommes, de nos luttes, de nos lieu de vies et de travail ?
Les violences policières servent à la défense d’un ordre établi. Pas un hectare, pas un heure ne doit échapper à la valorisation marchande. Derrière les rangs de la police se rangent les forces politiques institutionnelles et tout le monde est sommé de se positionner, de se désolidariser. Journalistes, politiciens, pacifistes auto proclamés, réactivent une division artificielle entre violents et non violents.
Une manifestation n’est pas un « cortège discipliné et pacifiste » elle porte en elle une menace pour l’ordre établi, et sans cela quel rapport de force peut elle créer ?
Et c’est bien la question du rapport de force dans la lutte des classes qui nous intéresse. Le maintien de l’ordre c’est le maintien de notre exploitation dans un système économique de plus en plus avide.Assemblée générale Le mercredi 10 décembre à 19h30 à la chapelle 36 rue Danielle Casanova
Annonce l’AG dans ton immeuble, dans ton lycée, ta fac, ton squatt, ton quartier, sur ton lieu de travail, ton bar préféré, dans ton pôle emploi, à la manif du samedi, chez mémé...
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