Avec la loi travail le Gouvernement aux ordres du MEDEF souhaite généraliser la flexibilité du travail pour toujours plus de précarité mais la contestation ne s’est pas faite attendre
Partout dans le pays la résistance s’organise. Nous assistons à une montée en puissance des mobilisations sociales avec la jeunesse en 1ère ligne.
Hier plus d’1 million de personnes ont manifesté dans tout le pays contre un pouvoir devenu illégitime qui n’a que pour réponse la répression : de nombreux jeunes arrêtés, matraqués, gazés, condamnés,..

Aussi, la bataille pour les droits au chômage doit prendre toute sa place dans les mobilisations actuelles.
Concernant les négociations Unédic, depuis 8 jours le MEDEF a mis cartes sur table. Pour nous ça sera :

• 185 millions d’économies par an jusqu’en 2020 sur les annexes 8 et 10. C’est près de 20% d’économie/an sur ce "soit-disant" déficit de 1milliard : un grand pas vers le régime général !
• Une prise en charge définitive par l’Etat - qui depuis 2014 n’était que provisoire - du différé d’indemnisation (100 millions/an) : autant dire un 1er pas vers la sortie de la solidarité interprofessionnelle.

Si ces mesures sont appliquées autant dire que c’est l’intermittence qui vole en éclat.
Et les attaques sont tout aussi cinglantes sur le régime général, au programme : dégressivité, baisse des indemnités,...
Souvenons-nous en 2014 le MEDEF avait annoncé la suppression des annexes 8 et 10. Et c’est cette annonce qui avait mis le feu au poudre (occupation à Paris du Carreau du Temple, grève au festival de Montpellier, manifestations et actions dans tout le pays).
Ce qui est demandé aujourd’hui revient au même.

Suite à l’occupation du Théâtre Garonne, le 31 mars, une assemblée générale ouverte à tous aura lieu en même temps, dans l’atelier d’à côté, au Théâtre Garonne afin d’organiser une nouvelle "nuit debout" le 5 avril au soir.
Nos AG pourront donc converger à l’envie !

Dans tous les cas ne lâchons rien !!!!