Il y a peu nous avons été nombreu.se.x sur Toulouse à recevoir à texto de la CREA [1] nous mettant en garde.
Un certain Guillaume qui a manipulé, escroqué et menacé des personnes au squatt des Arènes est sorti de prison il y a quelques semaines... On vous demande de faire passer le mot largement, dans tout les milieux, pour éviter de retomber dans son piège.
Un brin mal à l’aise, nous avons décider d’en savoir un peu plus pour pouvoir informer sur ce personnage et ses agissements. Et aussi comprendre comment une personne peut se faire passer pour un "soutien", un militant pour tranquillement raqueter des personnes en galères.
"L’improbable"
C’est aux Arènes en octobre 2015 que ce "Guillaume" va commencer son sombre bizness. Après avoir fait un peu copain copine avec des personnes du DAL [2] et du CEDIS [3], il va ouvrir un squatt où il invite des familles et personnes à la rue... mais attention il faut que les personnes soient dans "une situation régulière" et "inscrit dans une réelle dynamique de recherche de place d’hébergement" [4] !Ce qui ne pourrait être qu’une simple dégueulasserie politique de flic du social se révélera être une sorte de filtre. Ce qui va intéresser ce Picsou, ce sontdes personnes qui ont peut être un minimum de fric... Parce que 1 à 3 euros/ jours (selon les sources) soit disant pour les frais d’électricité et d’eau, factures qu’il ne paiera évidemment jamais, il faut pouvoir les payer. Il va aussi vendre l’accès aux chambres, ainsi que les meubles qu’Emmaüs lui donne gratuitement. Bref, tout un petit bizness de la misère qui va se durcir petit à petit. Si les paiements ne sont pas faits, ce sont des gros bras qui se chargent de faire la collecte, parfois avec schlass et calibre. Ambiance. Cette petite activité va finir suite à une énième extorsion qui sera dénoncée à la police.
Le retour
Au final "Guillaume" va être relaxé par la justice, il est donc libéré et il est aujourd’hui même entrain d’essayer de se refaire fort du "jugement en sa faveur" racontant à qui veux bien l’entendre qu’il est victime d’une erreur judiciaire. Il va jusqu’à se faire passer pour un membre de la CREA [5].Profitant de cette société bloquée où trouver un peu d’espace pour une vie tranquille n’est pas si simple, il se pose en sauveur et manipule son monde. Il a concocté un petit dossier avec des articles de presse le montrant sous un jour favorable. On y trouve dans un mélange assez déroutant du courriers personnels échangés avec des personnes citées nomément appartenant notamment au DAL, des coupures de presse, une citation de patrick et il essaie de remonter son petit bizness d’exploitant de la misère. Les éléments qu’il met en avant démontre la façon dont il utilise un vernis institutionnel n’hésitant pas à demander toutes sortes de papier. Comme on peut le voir sur les documents ci-joints, ce type est pire que la CAF !
La mécanique de l’arnaque
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est pas juste question d’exploiter la misère. Il s’agit aussi de faille dans la solidarité avec les personnes en galère. Cette personne s’est installée comme un "aidant", elle s’est rapprochée de structure comme le CEDIS, le DAL et Emmaüs. Elle a montré patte blanche, s’est faite bien voir et s’est positionnée comme un intermédiaire avec les familles. En gros elle a profité des réseaux militants pour accomplir son bizness profitant de la séparation entre les militant.e.s et les personnes en galères.
Il ira jusqu’a se procurer un tampon du DAL pour faire croire aux personnes en galère qu’il pourrait leur faire des papiers. C’est d’ailleurs le DAL qui va commencer à donner l’alerte pour que les personnes se méfient de ce type. Cela a été difficile tellement il avait tissé un réseau complexe autour de lui mêlant mensonges, menaces et petits cadeaux. C’est finalement l’intervention des flics qui va réellement le mettre à distance, mais pour pas longtemps. La question est aujourd’hui comment prévenir, réagir et ne pas lui laisser de marge ?
Peut-être qu’il faut avant tout se méfier des intérmédiaires et des personnes qui cherchent à devenir centrales et incontournables... Rester en alerte sans pour autant tomber dans la suspition et la méfiance de l’autre est un vrai casse tête. Espérons que cette mise en garde puisse y contribuer. N’hésitez pas à utiliser les commentaires pour rajouter des informations et/ou des témoignages.
Le concombre masqué et des membres de la CREA.
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