2020 : pendant la crise sanitaire et économique, l’Ariège socialiste a maintenu son plan de suppressions des RSA. Le département a confié le harcèlement des bénéficiaires du rsa à une entreprise privée ACOR. Des "recruteurs" dont la compétence semble bien être de dévaloriser, de contraindre les personnes et de sortir du chapeau des emplois précaires à la pelle.
4 janvier 2021 : un rassemblement s’est tenu pour soutenir des personnes touchant le RSA (sacrilège !), qui étaient convoquées devant un tribunal particulier. La " CST ", commission de "solidarité" territoriale, juge les allocataires qui (honte à eux !) ne vont pas assez vite pour trouver un emploi ou développer leur activité... Malgré la crise, les convocations et les menaces de radiations n’ont pas cessé en 2020.
Dans les jours qui ont suivi notre visite et alors que plusieurs autres rassemblements étaient prévus, la presse a annoncé que les CST étaient annulées en présentiel. Pour raisons sanitaires a-t-on appris. Le département venait-il de prendre connaissance de la circulation du covid-19 ? S’était-il donc aperçu qu’il était particulièrement sadique de demander des résultats économiques aux plus pauvres, pendant que la moitié du pays est en chômage technique ? Mais bon, nous nous sommes vite rendus compte que la politique de harcèlement des allocataires avait continué par d’autres voies, comme le montrent les couriers annonçant des CST par téléphone...
Le conseil départemental s’étant dit disposé à répondre à nos inquiétudes (La Dépêche, 7/01/21), nous avons adressé à sa Directrice de l’Insertion une Lettre ouverte. Nous y posons des questions précises sur l’arbitraire et la malveillance qui dominent dans le suivi du RSA en Ariège.
Si nous ne sommes pas confiné·es le 12 fevrier, rassemblons-nous devant le conseil départemental pour exiger :
- Fin de toute sanction pendant la crise
- Le rétablissement des droits supprimés en 2020
- Fin du harcelement administratif
- L’abolition des cst
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