Pendant ce temps, les médias continuent d’infantiliser, de culpabiliser et d’invectiver les classes populaires en les accusant de propager la pandémie. Pourtant, c’est bien par les avions (voyages d’affaire et tourisme uppé), que s’est propagé, si rapidement, la COVID, au début de la pandémie et non chez les migant·e·s qui végètent aux portes de l’Europe. Bien que le vaccin soit testé sur des populations en Afrique du Sud, leurs habitant·e·s devront le payer plein pot. Les brevets resteront, bien entendu, entre quelques mains au détriment de la santé de tous et toutes.
Les millionnaires d’extrême-droite capitalisent sur nos colères en nous abreuvant de fausses informations. On nous vend l’Hydroxychloroquine, on nous fait peur avec de fausses informations sur les masques, les vaccins… au prix de taux record de morts dans les pays où ils gouvernent ou ont gouverné, USA et Brésil en tête.
Leur ignoble comportement, et le peu de considération qu’ils ont quant à la survie de leur population, font que la circulation massive du virus dans cette population lui permet de muter et de devenir plus agressif, ce qui a des conséquences graves pour nous toutes et tous.
Angoisse et appréhension, le monde d’après ne sent pas bon
Que se passera-t-il quand les effets du réchauffement climatique commenceront à se faire sentir sous nos latitudes ? Regardez comment ils traitent les personnes fuyant les catastrophes, imaginez comment ils vous traiteront le jour où vous serez en position de faiblesse, ou vous aurez besoin de solidarité.
Ils n’arrêteront jamais leur économie capitaliste mortifère et joueront de tous les ressorts du sexisme, du racisme, du validisme, pour trier le prolétariat entre celles et ceux vers qui leur charité ira, et celles et ceux qui seront laissé·e·s sur le bord du chemin.
À l’UCL ce futur nous dégoûte. Nous ne pensons pas que nous devons nous sacrifier pour les yachts ou les jets privés de la bourgeoisie. Nous ne pensons pas que le droit de vivre dignement doit être conditionné par la soumission d’un individu à l’exploitation du système capitaliste, ou encore par sa position dans les hiérarchies imposées les systèmes de classes, racistes, sexistes, nationalistes…
Nous pensons que le droit de vivre une vie belle et libre est inaliénable à notre condition d’être humain. Mais ça ne se fera pas tout seul : nous devons reprendre la bataille et court-circuiter l’histoire avant qu’il ne soit trop tard.
Nous savons ce qui est bon pour nous, nous n’avons pas besoin d’un tribun, d’un maître et certainement pas de la bourgeoisie. Nous devons reprendre en main la production pour que celle-ci réponde à nos besoins tout en l’articulant pour éliminer notre impact sur l’environnement.
Pour ce faire, nous devons socialiser l’économie, renforcer l’autonomie productive, au travers :
- de l’autogestion des outils de travail en développant les assemblées générales, où les travailleur·ses pourraient se coordonner avec les consommateur·rices,
- de mandatement de délégué·es révocables à tout moment, ayant une mission claire et définie,
- de la reconversion écologique de la production, de la revalorisation et la diffusion horizontale des connaissances de chacun·e.
Faire fleurir la démocratie directe pour que l’avenir soit vivable, pour notre planète et pour notre vivre ensemble.
Notre émancipation ne passera que par un combat acharné contre toutes les exploitations.
À lire sur notre blog : https://ucltoulousealentours.noblogs.org/post/2021/04/18/covid-19-pendant-quon-creve-ils-se-goinfrent-de-truffes/
Union communiste libertaire Toulouse et alentours, le 18 avril 2021.
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