Des frères Kamara de Villiers Le Bel à Antonin Bernanos, mis en cause dans les évènements du 18 mai en passant par Bagui Traore, témoin crucial du meurtre d’Adama Traore, la criminalisation des individu-e-s est systématiquement mise en place afin de briser les mouvements de contestation.
Dans tout les cas le rôle de la répression est d’isoler les individus et d’individualiser les conséquences des actes de chacun-e. En plus de servir à faire des exemples pour dissuader chacun-e de se révolter elle brise les liens entre les individu-e-s, éparpille les collectifs et étouffe de manière plus ou moins brutale les révoltes. Car nous pensons que la meilleure manière de s’opposer à la répression c’est de persévérer dans nos luttes et de maintenir un rapport de force constant contre l’état et le capital ; il nous apparaît nécessaire de s’organiser collectivement pour faire face à la répression qui isole, pour ne pas laisser celleux qui se font prendre être broyé-e-s par la justice ou oublié-e-s en prison.
C’est pour cela que nous vous invitons à venir partager un repas confectionné par nos soins au local 6 rue piquemil, au profit de la Caisse d’Autodéfense Juridique.
https://caj31.noblogs.org
La police, la justice et la prison sont les outils de la classe dominante pour maintenir l’ordre social capitaliste et écraser tout mouvement de contestation.
L’objectif du CAJ est d’organiser la solidarité et l’entraide entre les personnes qui subissent cette répression.
Des ateliers d’auto-défense juridique pour comprendre ce que sont la justice et la police et comment elles fonctionnent.
On diffuse de l’information. On alimente une caisse de solidarité permanente pour faire face aux frais financiers occasionnés par la répression.
Jeudi 15 juin au local 6 rue piquemil a partir de 19h
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