Chaque jour, la vérité des crimes de l’État se fait plus éclatante, la colère monte chez tous ceux qui portent le pays sur leurs épaules au péril de leur vie, ce sont ceux que le pouvoir a oubliés, exploités, moqués, méprisés, ce sont les travailleurs, leurs familles, leurs amis. L’État a peur que cette colère ne fasse sauter les digues. Pour l’instant, on attaque l’État par avocats interposés, on envoie des lettres ouvertes incendiaires. Pour l’instant…
Il s’est entouré de l’armée et d’un « conseil scientifique ». L’armée est une usine à gaz inopérante, il lui a fait construire un camping là où les cliniques privées demandaient à être mobilisées. Son « conseil scientifique » a envoyé les électeurs se contaminer en masse aux élections du 15 Mars. Ce sont deux éléments d’un décor destiné à faire barrage à la colère de la population. À accoucher de la loi d’urgence sanitaire du 23 Mars stipulant que « Le ministre peut également prendre de telles mesures après la fin de l’état d’urgence sanitaire prévu au chapitre Ier bis du présent titre, afin d’assurer la disparition durable de la situation de crise sanitaire. » C’est donc une loi qui restera suspendue sur nos têtes.
Sur un rond point à Toulouse.
Les mesures en question sont de deux ordres, la possibilité maintenue d’une privation totale des libertés publiques. — c’est le sens de l’article 1331 — puis une attaque en règle contre les travailleurs quand il s’agit de :
« permettre à un accord d’entreprise ou de branche d’autoriser l’employeur à imposer ou à modifier les dates de prise d’une partie des congés payés dans la limite de six jours ouvrables, en dérogeant aux délais de prévenance et aux modalités de prise de ces congés définis par les dispositions du livre Ier de la troisième partie du Code du travail et par les conventions et accords collectifs applicables dans l’entreprise ;
— de permettre à tout employeur d’imposer ou de modifier unilatéralement les dates des jours de réduction du temps de travail, des jours de repos prévus par les conventions de forfait et des jours de repos affectés sur le compte épargne temps du salarié, en dérogeant aux délais de prévenance et aux modalités d’utilisation définies au livre Ier de la troisième partie du Code du travail, par les conventions et accords collectifs ainsi que par le statut général de la fonction publique ;
— de permettre aux entreprises de secteurs particulièrement nécessaires à la sécurité de la Nation ou à la continuité de la vie économique et sociale de déroger aux règles d’ordre public et aux stipulations conventionnelles relatives à la durée du travail, au repos hebdomadaire et au repos dominical ; »
C’est Macron le Petit, celui qui poignarde dans le dos ceux qui font face au danger.
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