Dimanche 12 novembre, une banderole a été déployée sur le Pont Saint Pierre, en centre-ville toulousain.
On pouvait y lire :
De Toulouse à Barcelone
Contre toutes les expulsions
30/11 el Kubo et la Ruïna attaquent
On voulait exprimer notre solidarité avec les compagnon-ne-s mais aussi affirmer que de part et d’autre des Pyrénées, aucune expulsion ne sera sans réaction !
À Toulouse aussi l’état s’est attaqué aux squats : expulsion du squat d’activités Euforie, du squat de Saint-Martin du Touch où vivaient des dizaines de personnes, et d’autres maisons quelques jours avant le début de la trêve hivernale ; début novembre intervention de la police sur le campus du Mirail pour déloger les ancien-ne-s habitant-e-s de Saint-Martin, qui occupaient un bâtiment désaffecté, aucun relogement ne fut proposé ; début novembre également expulsion d’un squat rue Denfert Rochereau dans lequel vivaient plusiers familles...
Ces expulsions répondent à plusieurs dynamiques différentes : le racisme de l’état envers les sans-papiers, la guerre aux pauvres, la défense de la propriété privée, le nettoyage de la ville au service des spéculateurs, la volonté de nous laisser aucun espace où s’organiser pour contre-attaquer...
Nous avons envie de ne pas laisser ces expulsions se dérouler en silence, de riposter - lorsque l’on peut - aux expulsions comme les copaines de Barcelone, de faire de nos maisons des tranchées dans la guerre à la propriété privée et à la spéculation ! Que fleurissent les actions et les rassemblements.
El kubo et la Ruïna annoncent vouloir résister à leur expulsion, prévue le 30 novembre, avec un appel à manifester dès 6h du matin dans leur quartier.
Nuestras casas son trincheras ! Arde el barrio !
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