Droit de réponse aux élucubrations du CRAS toulousain

En réponse à un article mensonger publié sur IAATA :

https://iaata.info/Communique-du-CRAS-a-propos-du-livre-Dix-ans-d-Action-Directe-Un-temoignage-2975.html

et sur d’autres sites :

https://bxl.indymedia.org/spip.php?article23317

https://nantes.indymedia.org/articles/43930

http://non-fides.fr/?A-propos-du-livre-Dix-ans-d-Action-Directe-Un-temoignage-1977-1987-Editions

Communiqué du CRAS à propos du livre "Dix ans d’Action Directe - Un témoignage, 1977-1987"

Texte diffusé suite à la parution du dernier livre de Jean-Marc Rouillan sur Action Directe. Ce communiqué souhaite démentir des affirmations de l’auteur concernant la participation du CRAS à la création d’Action Directe.

Staline et les sept nains

La déviance sectaire vous pousse-t-elle à user des bonnes vieilles méthodes staliniennes ? A Moscou, en 1938, on faisait disparaître des « photos de famille » les anciens camarades qui dérangeaient. A Toulouse, en 2018, vous cuisinez la même tambouille au nom de l’idéologie « pure » et du catéchisme noir.

Ainsi, selon vous, nous n’aurions jamais fait partie des militants à l’origine du CRAS !?

Ou alors la maladie d’Alzheimer gagne-t-elle l’esprit tortueux du seul rescapé de l’époque encore en service dans votre officine ? Ou encore vous ment-il ?

Pour petit rappel historique si les faits vous intéressent encore :

Nous, les anciens prisonniers des GARI, sommes sortis de prison au début de l’année 1977. Au fait, quitte à bidouiller dans un centre de documentation, au moins vérifiez les dates… Par décision de justice et pour signer notre assignation, nous devions passer au moins un jour par semaine à Toulouse. Entre-temps, engagés dans des luttes ailleurs, à Paris et Milan, nous vivions pleinement avec la génération de l’autonomie qui secouait l’Europe entière.

En 1977, nous menions avec l’autonomie italienne un projet d’agence d’information capable de faire circuler le plus rapidement possible la documentation militante. A Toulouse, un certain nombre de camarades ont travaillé ensemble pour monter une antenne locale. Dont celui encore avec vous. D’ailleurs, il apparait au titre de trésorier sur les statuts de l’association CRAS que nous avons déposés à la préfecture de Toulouse (à l’occasion nous vous communiquerons ce document pour vos archives).

Et nous avons loué le local de la rue Saint-Rome, non pour y entasser des cartons d’archives, mais pour en faire un Centre social autonome, dans lequel l’agence d’information internationale aurait un bureau. Un centre social où se seraient retrouvées sans sectarisme ni pureté idéologique les différentes tendances de l’autonomie de la région.

Si vous rencontrez une manif à Toulouse, vous pouvez poser la question aux vieux autonomes toulousains : QUI croisaient-ils au local à cette époque ? Vous seriez édifié sur l’ampleur de vos réécritures.

Quelques mois après la création du CRAS, nos luttes nous ont obligé à prendre la poudre d’escampette et à revivre la clandestinité. Que ce camarade et d’autres aient fait survivre le CRAS sans nous et avec de nouvelles personnes et que vous l’ayez amené sur d’autres voies, tant mieux… vraiment !

Des contes et des règlements de comptes

Dans votre fable pour anars sages « Retour sur les années de braise », vous tenez avec acharnement à nous faire chausser des godillots qui ne sont pas les nôtres. Et vous n’êtes pas à une contradiction près : nous aurions appartenu à un groupe autonome (lequel ?). Et là est toute votre escroquerie. D’un côté, en 77-78, nous aurions appartenu avec ce camarade à un groupe autonome, et à la même période nous n’aurions rien à voir avec la création du CRAS qu’il aurait guidée !… La mémoire est multiple. Il en survit d’autres que celle de ce camarade (surtout s’il la perd !).

Mais plus généralement vos braises puent la cendre. Dans les travaux « historiques » du CRAS (signés sous divers pseudonymes) l’idéologie nauséabonde de la rancœur dont vous faites une spécialité rejette la mémoire et l’esprit des luttes.

Après avoir rogné jusqu’à l’os, notre histoire de lutte à Toulouse et Barcelone à la fin des années 60 et au début des années 70, NOTRE histoire et non la vôtre de gardiens du temple, voici que vous cherchez à nous éliminer de sa continuité historique.

Vous n’avez pas supporté que nous ayons choisi de reprendre les armes à notre sortie de prison. Et vous vous êtes mis à hurler avec les loups quand la mode anti-Action Directe faisait chic et politicaly correct. Finalement votre haine d’Action Directe vous a entraînés à vivoter comme les petits fonctionnaires d’une officine patentée de désinformation.

Et progressivement vous vous êtes spécialisés dans la calomnie des militants ayant lutté par le passé avec nous, et en particulier dans les GARI. Pour ne citer que Lucio Urtubia et Raymond Delgado, quand vous avez défendu jusqu’à l’absurde les acrimonies de ce pauvre fada de Floréal Cuadrado. Si nous avons des désaccords politiques avec ces deux camarades, nous n’admettons pas les coups bas, les mensonges et les règlements de compte à deux balles que vous avez répandus à force de fiel.

Combien de fois vous nous avez traité d’ennemis en public et en privé ? Nous n’avons sûrement pas la même conception du terme ennemi. Dans le mouvement révolutionnaire nous n’avons pas d’ennemi, même parmi ceux qui nous critiquent durement mais toujours politiquement. Nous avons toujours été les partisans de l’unité et combattu les divisions. Même vous, vous n’êtes pas notre ennemi, qui est plus sérieux et plus redoutable.

Vous êtes persuadés que plus vos infâmes contre-vérités seront largement diffusées, plus elles gagneront en vérité. En cela vous rejoignez la cohorte des BFM, TF1 et compagnie. Finalement, c’est la même volonté de désinformation.

Michel CAMILLERI
Mario INES-TORRES
J-Marc ROUILLAN

Jeu des 7 familles :

Vous avez joué la carte 409 du CRAS. Nous jouons la 72 ! Il faut dire qu’il nous en reste tout un paquet !

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