Bonjour,

Depuis quelques années un vent mauvais (calomnies, pratiques policières, agressions, censures...) souffle sur le "mouvement" révolutionnaire. Toulouse n’est pas épargnée. Après d’autres, le Centre de documentation est ciblé par la publication, sur le site Iaata de Toulouse*, d’un article diffamatoire, mensonger et anonyme.

Signée par la Collégiale qui gère l’association voici le :

Droit de réponse du Cras concernant l’article publié le 26/03/2024 par Iaata.info. sous le titre : “le Cras invite puis désinvite l’extrême droite antivax“.

Le Cras prend ses distances, le Cras prend position.

Le Cras est un centre d’archives d’histoire sociale dédié à la mémoire des luttes révolutionnaires anticapitalistes et anti-autoritaires, locales et internationales. C’est un lieu dans lequel se déroulent des soirées-débats ; certaines sont organisées directement par l’association et dans d’autres cas le Cras prête ses locaux à des associations, à des groupes et à divers collectifs. Le programme de ces conférence/débats est décidé par la collégiale qui anime le Cras.

Mais, d’après certain.e.s, nous serions devenus poreux aux idées proches de l’extrême droite et cultiverions des proximités douteuses avec des « soraliens » racistes, masculinistes et homophobes et on ne s’en rendait même pas compte !
Heureusement qu’on a eu la mauvaise idée d’accepter d’accueillir une soirée publique pour parler des dangers des vaccins Covid.

Soyons parfaitement clair.es à ce sujet : une conférence dans nos locaux avec Christine Cotton et Jean-Marc Sabatier dont les accointances avec les milieux d’extrême droite sont avérés était, une bêtise, une erreur, une faute, dont acte.

Nous avons bien été prévenu.e.s par des militants antifascistes du site “action antifouchiste” de qui nous allions accueillir.
Le Cras a donc annulé cette conférence après une décision collective, ce qui prend toujours un peu de temps.
Le communiqué qui annonce l’annulation, rédigé le lundi 11/03, a été diffusé le mardi 12/03 pas vraiment en catimini.
Entre temps des flots de dénonciations injurieuses à propos du Cras ont été diffusées par le collectif « action antifouchiste » sur leur site puis envoyé sur X (merci à lui ou eux de nous avoir bien calomnié.e.s).
Nous avons rédigé alors un communiqué en demandant un droit de réponse. “Action antifouchiste” a refusé de le publier, ça ne leur convenait pas. Ils nous ont écrit, que nous n’étions pas honnêtes.

Malhonnêtes mais pas encore tout à fait ”soraliens” en quelques sorte, nous aurions pu en rester là….
Pour notre bonheur et l’édification de toutes et tous vint alors la courageuse contribution anonyme dans Iaata !
Ouf grâce a elle, nous allions pouvoir en finir avec la porosité, la proximité, les accointances et les complaisances.

Mais d’abord, on a respiré un grand coup, vu que nous étions un peu fatigué.e.s.
D’autres que nous plus tard, après 4 ou 5 décennies d’implications dans les luttes sociales connaîtront peut-être ces moments de fatigue...
On a regardé un peu en arrière et on s’est dit :
“Dans les années 1980, le Cras était pratiquement composé d’autonomes libertaires toulousains, les choses étaient “simples”. Depuis 2019, avec l’ouverture du local, l’association a pris une nouvelle dimension, la composition des membres n’est plus la même. Et si ces derniers adhèrent au projet, ils arrivent d’horizons politiques et sociaux divers. C’est un patchwork : anarchistes, libertaires, communistes libertaires, conseillistes, communistes anti-autoritaires, syndicalistes, sympathisant.e.s du courant anti-industriel, mais aussi sans étiquette, végan.e.s, éleveurs de brebis, gilets jaunes, vacciné.e.s, non vacciné.e.s… Quel collectif peut se vanter d’avoir une telle composition ?
Et, il n’y a au Cras ni cheffe, ni chef, ni porte parole, la collégiale qui l’anime peut être traversée de sensibilités diverses, mais il n’y a pas d’indulgence envers les fascistes, et autres courants autoritaires.

Le Cras prend ses distances, le Cras prend position :

Merde aux racistes, aux masculinistes, aux homophobes et à tous les autres phobes. Soral on t’aime pas, pas du tout.
Et sinon, pour savoir plus précisément, ce que nous aimons et n’aimons pas, le mieux c’est de passer nous voir et de venir nous causer au local du Cras… Ce sera toujours plus correct que de produire et de diffuser des textes calomnieux et non sourcés.

PS : Ce texte met fin pour nous à cette pénible séquence, il n’y aura pas de réponse à la réponse de la réponse.

Il nous reste quand même une question : après le Cras, à qui le tour ?

Pour le CRAS, La collégiale le 2 avril 2024.

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CRAS (Centre de Recherche sur l’Alternative Sociale)
39, rue Gamelin 31100 Toulouse (France) - Tél : 09 51 43 19 08
Site : cras31.info