3 JOURS DE DISCUSSION A PROPOS DU SQUAT COMME RESISTANCE (8 au 10 Novembre)
et un appel pour 4 journées ouvertes de partages de savoirs autour des aspects pratiques d’occupation et d’habitation de lieux libres.
(4 au 7 Novembre)
Nous recevons des rencontres dans la forêt de hambach occupée pour discuter des possibilités de squatter comme un moyen de se battre maintenant et dans le futur, et comment répondre aux essais de légalisation et pacification en général.
Le mouvement squat en soi-disante allemagne est en ruines. La plupart des anciennes maisons squattées sur ce territoire sont maintenant expulsés ou se sont changées en “projet de maison” (house project, équivalent de lieux conventionnés en france) avec un statut légal. Dans beaucoup de cas, cela a endommagé leurs connections avec des luttes politiques conflictuelles, créant un processus de pacification.
En même temps beaucoup de “wagen platz” (nom allemand d’un regroupement de véhicules, caravanes et autres avec statut légal sur une parcelle) existent sous l’étiquette de “mode de vie alternatif”, toléré par l’état comme partie d’une stratégie pour intégrer les formes de vie spécifiques dans la société capitaliste. Cela rend plus facile pour l’état d’isoler et d’expulser celleux qui refusent des faire des compromis.
La multiplication des occupations de forêts en allemagne ces dernières années ont donné au squat un genre de résurgence. Mais récemment nous avons vu des occupations de forêts former des assemblées légales, ce qui veut dire éxecuter les lois et demandes de l’état, nous mettant dans une position de nous policer nous et les autres.
Nous comprenons que les marchés offerts par l’état, spécialement dans le contexte de menace de forte répression, ont leur attractivité. Mais nous voulons aussi attirer l’attention vers les manières dont la légalisation crée invariablement la hiérarchie, vole les lieux de leur fluidité, nous rend plus dépendant.es du travail et de l’argent, et démarre un processus d’accepter de plus gros et petits compromis ce qui affecte les lieux dans leurs fondations et nos luttes plus larges dans leur totalité.
Nous avons décidé d’accueillir ces rencontres à Hambi cette fois, car l’occupation (jusque là squattée depuis une décennie) a récemment fait face à l’attention grandissante des polititiens et étatistes plus généralement, qui veulent legaliser et donc détruire cette lutte d’une manière ou d’une autre.
La situation dans le territoire allemand a été prise comme point de référence pour ces mots, seulement car c’est le contexte dans lequel nous nous trouvons, mais nous voyons des choses similaires se dérouler dans d’autre lieux. Nous adorerions accueillir des personnes qui viennent de loin, pour partager des perspectives différentes sur ce que la légalisation veut dire, comment renverser la pacification de nos lieux, comment nous pouvons prendre de nouveaux squat et comment résister aux expulsions.
Squatter a toujours été un outil essentiel dans le combat contre l’état, le capital et la domination – nous n’abandonnerons pas cette méthode sans combattre, et nous lançons une chaude bienvenue aux ami.es et compagnon.nes qui partagent ce souhait.
Le programme t’est ouvert pour proposer des ateliers ou ce que tu veux d’autre, ou juste mets le sur le tableau d’organisation quand tu arrives.
Pour plus d’informations ou nous contacter : attol@systemli.org
Pour plus d’infos : legalizationisatrap.noblogs.org
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