Idée brillante et inédite, dans la nuit de dimanche à lundi, après quelques croissants vegan et une gorgée de sangria on a balancé quelques pigments de peinture dans des fontaines du centre-ville de Toulouse. Dans la même veine, nous avons parcouru les artères de la ville au cœur de la métropole. Ça vous en bouche un coin, hein ? Pas de quoi faire une crise cardiaque.

Entre les quinze rassemblements de dimanche et les trente de lundi, on savait plus trop où donner de la tête, alors, à défaut d’ampleur, on a esquivé les pleurs. Par petites cellules, on s’est armé-e-s de bombes (…de peinture) et on a fait c’qu’on a pu, sous l’oeil de quelques passant-e-s. Faut bien l’reconnaître, la descente de la brigade anti-tag a été assez efficace, effaçant les traces de nos luttes dans le jour naissant. On n’a ni recouvert la ville ni changé le monde, mais quand même, c’était pas trop stressant et à moins de cent, on aura atteint une certaine effervescence (tout en gardant notre sang froid !).

Un jour sans doute, on sera plus puissantes, les bourgeois on les aura, les flics on s’en débarrassera et l’État on s’en passera.

Sang pour sang contre la police.