Antoine, Robin, Axelle, Antonio, Thomas... appellent à un Acte XII le 2 février pour demander l’interdiction des grenades et flashballs : « On doit réapprendre à vivre avec nos handicaps, avec tout ce que nos traumatismes impliquent. Ce qui pourra nous apaiser, c’est qu’enfin ces armes soient définitivement interdites et ne puissent plus faire grossir nos rangs. » Le Défenseur des droits demande également la suspension de l’usage de ces armes.
« Je m’appelle Antoine. J’ai 26 ans. Le 8 décembre dernier j’ai perdu ma main en ramassant une GLI-F4. Sur twitter j’ai eu pas mal de commentaires qui me traitaient d’abruti d’avoir ramassé cette grenade. Je sais pas si j’ai été idiot, je pense surtout avoir été naïf. Naïf de penser que la police n’était pas capable d’envoyer de la TNT sur un manifestant. Mais le débat n’est pas de savoir si j’ai été stupide ou non. Le débat est de savoir pourquoi la police utilise des armes aussi dangereuses contre nous. » C’est ainsi que débute la vidéo réalisée par « Les mutilés pour l’exemple ». S’ensuivent d’autres témoignages, photos à l’appui, comme celui d’Axelle, victime d’un tir de flashball au visage pendant la manifestation des gilets jaunes le 8 décembre : « J’ai une fracture à la mâchoire, une brûlure au deuxième degré et un trismus qui m’empêche de m’alimenter et de parler correctement. »
La vidéo et l’article complet
Attention, des images de blessures contenues dans cette vidéo peuvent heurter
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