Pour rappel, elle avait été incarcérée après un viol, après avoir reconnu l’homme qui l’avait violée dans la rue et après s’être battue avec lui. Le tribunal avait tranché : Jennifer serait dangereuse, et le viol ne serait pas le sujet de son procès. Elle a pris 5 ans et près de 10000 euros à payer. Nous n’avons à l’heure actuelle pas de nouvelles des suites données à l’enquête suite à sa plainte pour viol.
Jennifer est sortie et toute sortie de prison est difficile. Elle a été coupée du monde pendant 19 mois, dont la moitié passée en isolement. Il lui faut ré-appréhender l’extérieur et prendre soin d’elle. Nous continuons à la soutenir en ce sens.
Nous tenons à remercier tout le monde, chaque personne qui a partagé son histoire sur les réseaux, qui a parlé d’elle, qui lui a écrit et lui a envoyé de l’argent. Vous avez été nombreux et nombreuses à la soutenir et ça a vraiment fait une différence. Merci.
Malheureusement, ce n’est pas fini. Ni pour Jennifer, ni pour les prisonniers et prisonnières enfermé-es. La prison, au-delà d’une privation de liberté, se traduit aussi par une atteinte aux droits humains. Les personnes trans subissent ces traitements violents de manière spécifique. Nous vous encourageons à continuer d’en parler, continuer d’écrire aux prisonniers et prisonnières, continuer de soutenir les collectifs et associations qui luttent pour rendre le quotidien des personnes trans incarcérées un peu moins pénible.
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