La journée a démarré à 14h ; une centaine de personnes s’est rassemblée dans le quartier de Figuerolles et a manifesté vers la place centrale de la ville, scandant des slogans du type "la police tue, la police mutile", "c’est pas les immigrés qu’il faut virer, c’est le capitalisme et l’État policier", "police nationale, milice du capital", etc. La manifestation a été appuyée et accompagnée par les sons de la batucada militante de Montpellier, " la Battante".
Au cours de cette manifestation, non déclarée, les flics n’ont pas apparu, même si, selon des informations, ils étaient nombreux dans les rues adjacentes, prêts à intervenir.
A 17h, nous étions très nombreux-euses à nous retrouver au local militant "le Barricade" : avec les témoignages de Farid, du collectif "Urgence, notre police assassine", de Jonathan, du collectif "Angles Morts", et de plusieurs personnes ayant subies des violences policières et la répression de la part de l’État, nous avons échangé pendant trois heures sur le sujet.
La journée s’est terminée par un concert, et 160 € dans nos caisses de solidarité, ce qui est un début pour essayer de faire face collectivement aux frais de justice et aux peines prononcées.
Nous considérons que la journée était réussie ; dans un contexte défavorable suite aux attaques à Charlie Hebdo, nous avons contribué à rompre avec cette morose ambiance d’"union nationale" et à crier haut et fort que face à la répression Étatique, nous ne nous laisserons pas faire.
Suite à la réussite de cette journée, l’Assemblée Générale a décidé de constituer un réseau d’alerte en cas de répression, de mettre en place une caisse de solidarité pérenne, et de poursuivre la mobilisation.
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