La première parce qu’elle a de sympathiques formations en cyberdéfense, intelligence artificielle, ou encore en sécurité des systèmes. La deuxième parce qu’elle forme des ingénieurs en aéronautique et en spatial, qui auront le bonheur de concevoir les futures joujoux des différentes armées dans le monde, au sein d’entreprises vendeuses d’armes telles que Dassault, Thalès, Airbus, Safran (pour plus d’infos vous pourrez consulter les deux tracts en dessous).
Pratique, Epita et Ipsa appartiennent au même groupe (le groupe IONIS) et se situent au même endroit, on a donc fait d’une pierre deux coups. Dès notre arrivée les organisateur.trices rangent leur matériel de propagande qui est à l’extérieur et s’enferment dans le bâtiment. On pensait pas qu’on serait efficace aussi rapidement !
On déplie notre banderole sur laquelle est marqué "IPSA et EPITA deux bonnes écoles pour fabriquer la mort". On va pas se le cacher, il y a pas grand monde à cette heure pour aller les rencontrer. On diffe quand même nos tracts aux quelques courageux.ses qui se sont levé.es pour entendre leur baratin, et pour s’occuper on va en mettre sur les voitures à proximité. Quelques étudiants sortent pour discuter avec nous mais ils seront vite rappelés à l’ordre par leur supérieur du jour. On fait quand même profiter à ceux qui sont resté à l’intérieur le contenu de nos tracts en les lisant au mégaphone.
Au bout de 20-25 minute la police vient siffler la fin de la récré. On remballe les gaules, et on repart tranquillement vers notre point de rendez-vous. Une personne arrivée en retard nous apprendra que la parano continua après notre départ et que les deux écoles restèrent barricadées à l’intérieur encore un petit moment, n’ouvrant la porte qu’aux rares personnes qui se pointent devant leur bâtiment. YOUHOU ! Les portes n’étaient finalement pas si ouvertes que ça !
On a conscience que cette petite action ne va pas ébranler l’industrie de l’armement à Toulouse, mais elle montre que nous avons des prises ici pour lutter contre la guerre et celleux qui la conçoivent. Écoles d’ingé, universités, fabricants d’armes, start-ups, soutiens politiques tels que la mairie de Toulouse ou la région Occitanie... ils sont partout et partout nous pouvons leur montrer qu’on ne les laissera pas répandre tranquillement la mort et la désolation comme ils l’entendent.
Pas de paix pour les fabricants d’armes et leurs collaborateurs !
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