Les manifestations qui secouent Israël s’opposent au gouvernement composé en partie de néo-fascistes et à son train de réformes pour transformer les institutions israéliennes. Depuis douze semaines, les blocages s’enchainent et le pouvoir de Netanyahou est de plus en plus contesté. Peut-on, toutefois, se battre pour la démocratie israélienne sans remettre en cause l’apartheid, les expulsions et l’occupation en Cisjordanie ?
Avec Thomas Vescovi, enseignant et chercheur indépendant sur la question palestino-israélienne, nous nous plongeons dans ce mouvement de contestation pour tenter d’en comprendre les enjeux, tant pour la société israélienne que dans la perspective défendue par le bloc anti-occupation de relier les luttes dans un front arabo-israélien contre la dictature.
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[MAJ au 27/03]
Entre la réalisation de l’épisode et la publication de cet article, la contestation a encore pris de l’ampleur en Israël. Dimanche 26, Netanyahou a destitué son ministre de la défense, qui avait pris parti pour une pause dans la réforme de la Cour Suprême. En réaction, des manifestations spontanées éclatent dans le pays ; occupant la grande autoroute de la capitale et assiégeant la résidence du premier ministre ; les forces de l’ordre rejoignant par endroits le peuple - jusqu’au chef de la police de Tel Aviv en personne.
Lundi 27 au matin, les syndicats appellent à la grève générale tandis que le président demande au premier ministre la suspension de l’étude législative du texte contesté, chose presque acquise selon certains médias israéliens.
DOUBLAGE
Loïc
MEDIAS
Chronique Palestine.com
Collectif Palestine Vaincra
Mediapart
Révolution Permanente
L’Orient Le Jour
Orient XXI
MUSIQUE
2’11 Batukada puis « Tout le monde déteste la police » à Buenos Aires
5’21 et 8’23 Sima Noon – If I was rich
15’45 Sima Noon – This Shit
VISUEL WikiCommons
Jonathan McIntosh – Manifestation à New York, 2004.
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