Après plus d’un an de conflit ouvert pour des impayés et dernièrement une tentative de criminalisation de l’action syndicale, le patron de Patalevain a de nouveau refusé de concilier aux prud’hommes, ce qui semble confirmer son jusqu’au-boutisme. Le syndicat CNT IS 31, qui porte le conflit et qui a finalement judiciarisé après ses tentatives progressives de résolution directe et de multiples retournements de veste du patron (voir 1, 2, 3, 4, 5), donne ci-après les dernières nouvelles.
L’affaire sera jugée le 6 juin
Le 24 janvier se tenait la deuxième audience de conciliation prud’homale entre l’employeur de la boulangerie toulousaine Patalevain (quartier Fontaine-Lestang) et trois de ses anciennes salariées à propos d’impayés et de rupture abusive de contrat. Sans surprise, l’employeur, alors même qu’il reconnaît les faits reprochés, a de nouveau refusé de concilier. Une date de jugement a donc été fixée le 6 juin prochain.
Quelques semaines plus tôt, dans sa newsletter du 9 janvier, l’employeur accusait pourtant ses anciennes salariées de refuser la conciliation. Dans une fuite en avant de mépris et de calomnie, il y prétendait même qu’elles refusaient une proposition supérieure à leur demande.
Rappelons que l’employeur, cherchant à criminaliser l’action syndicale, a récemment dénoncé à la police quatre syndicalistes à travers une plainte construite sur des accusations elles aussi calomnieuses.
Discrédité auprès de la majeure partie de son ancienne clientèle et confronté aux conséquences de son choix de « préférer liquider que de négocier, par principe », il ne reste visiblement à l’employeur que des mensonges toujours plus grossiers et sa mauvaise foi pour tenter de justifier son extrémisme borné contre le droit du travail et l’action syndicale. Une posture qui ne lui rapportera rien au procès du 6 juin.
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