Une fois les années passées, de Macron, l’Histoire ne retiendra rien d’autre que l’immonde marchepied au fascisme qu’il s’apprête à devenir. Son nom tombera dans l’oubli ou deviendra une insulte honteuse, signe de lâcheté, de petitesse, de dégoût et de haine. Avoir offert Matignon au Rassemblement national, par calcul politique ou par naïveté, voilà son seul fait d’arme dont on se souviendra.
Passée la stupeur de l’annonce de la dissolution et les tremblements causés par la destinée immédiate qui se dessine, le calendrier saute aux yeux : nous avons quatre semaines. Parmi nous, les pessimistes craignaient une accession au pouvoir des nationalistes dans trois ans. Nous avons désormais moins de trente jours pour les en empêcher. La possibilité du fascisme n’a jamais été si proche. Hier soir, un compte-à-rebours morbide a été enclenché.
Nulle question ici de tracer un plan, d’établir une ligne éclairée sur la réaction à adopter, mais d’affirmer que nous avons encore le temps, que rien n’est jamais joué d’avance. Nous pouvons vaincre la tétanie et la terreur provoquée par ce futur immédiat et pour cela, il nous faut prendre la rue, massivement, rapidement. Nous avons quatre semaines, c’est si peu et si long à la fois.
Seule la lutte peut nous permettre d’éviter la prise imminente du pouvoir par l’extrême-droite. Notre réaction doit être aussi déterminée que possible. Les appels à prendre la rue commencent dès ce soir. Répondons présent-es, multiplions les initiatives, construisons la grève, organisons-nous.
Rien n’est inéluctable.
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