La vie enfin !

Quelle libération ces manifs sauvages ! Enfin on arrive à organiser des rassemblements nombreux et non institués ! Enfin on peut défiler autrement que derrière les drapeaux mortifères des partis et des syndicats ! Toutes ces organisations qui nous tirent dans le dos en appelant à des rassemblements séparés comme samedi 22 novembre à Toulouse ! Témoignage...

Hé bien qu’ils se prennent ça dans la gueule : on était beaucoup plus nombreux pour la manif "autonome" ! Pourquoi ? Parce que ceux et celles qui sont dans nos cortèges en ressortent plus vivants et plus vivantes malgré les bouffées de lacrymo et les coups de matraques ! L’Etat administre nos vies quotidiennes en évacuant toute conflictualité et on crève. Il n’est pas vain de s’affronter à la police : c’est la conflictualité nue et sans conflictualité il n’y a pas de vie politique.
Il faut continuer ces manifs non autorisées qui rassemblent des gens très différents mais tous enragés contre l’Etat et sa police ! Les différents entre les personnes qui cassent quelques trucs et celles qui ne veulent rien casser ne doivent pas nous arrêter ! Si on est tous dans nos manifs sauvages plutôt qu’avec les syndicats et les partis c’est bien que "la paix sociale" ne nous suffit pas. On peut manifester ensemble "pacifistes" et "casseurs". Aucun "casseur" n’a jamais forcé un "pacifiste" à jeter des projectiles contre la police et aucun "pacifiste" ne doit empêcher les "casseurs" de casser. A chacun nos méthodes pour exprimer notre même haine du pouvoir assassin.
Les flics essaient à tout prix de nous maintenir hors d’atteinte du centre ville capitaliste mais là encore ce n’est pas grave. Si nos tactiques pour nous glisser entre deux barrages ne suffisent pas on trouvera toujours des rues populaires où gueuler notre rage contre l’exploitation, où défoncer des vitrines de banques . Qui ne comprendra pas que les banques incarnent l’ordre capitaliste détestable ? Tout le monde déteste la police et tout le monde déteste les banquiers.
Même si les flics cherchent à couper nos manifs et à nous disperser, tant qu’on arrive à former des groupes assez rapides et nombreux pour leur échapper, chaque groupe peut continuer à nuire à sa façon. Nos manifs sauvages deviendront le cauchemar de l’Etat capitaliste.

A bientôt ! pour que la vie continue

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