La manifestation du samedi 9 avril n’a pas été franchement marrante : nombreu-ses-x mais pas trop, plombé-e-s par un activisme démobilisateur des "chefs" de la Nuit Debout exhortant leurs troupes à ne pas partir en manif sauvage. Comme le suivi de manif le relate assez bien :
14h05 finalement ça ne bouge pas.
Le parcours décidé par les syndicats était déjà ridiculement peu ambitieux : de Arnaud-Bernard à François Verdier. L’info n’était d’ailleurs pas connue de tou—te-s, certain-e-s pensaint sincèrement que le parcours officiel prévoyait d’aller jusqu’à Saint-Cyprien.
Alors que le cortège inorganisé, qui suivait le cortège syndical, s’approchait de François Verdier, nous fûmes étonné-e-s de voir des groupes de cégétistes partir de la manif à rebrousse-poil par les contre-allées, repliant chasubles et drapeaux. A peine arrivées devant le monument au mort, les grandes centrales avaient décidé que la (morne) fête était finie. Ça sentait le traquenard. A l’arrivée, plus un ballon rouge, plus une sono pourtant prompte à hurler que « c’est dans la rue que ça se passe »... Les syndicalistes avaient détalé, tou-te-s.
Tou-te-s ? Pas tout à fait. Un groupe d’irréductibles membres du Service d’ordre sont restés et nous ont offert un spectacle instructif.
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