"Manif terminée, soyez gentil, rentrez chez vous".
8 interpelé-e-s parmi celleux qui ont décidé de rester, de continuer la lutte.
8 prisonnier-e-s politiques, pour l’exemple, parce qu’il faut faire peur, étouffer le mouvement.
Il faudrait laissait faire, se résigner ?
Un peu moins de cent personnes devant le commissariat en fin d’après-midi. Pas suffisant pour exiger la libération de nos camarades. Et voilà qu’ils embarquent sous nos yeux une neuvième personne avant qu’on n’ait pu réagir.
Ce soir, on a choisi de se réunir, d’occuper des lieux, et de répondre à cet appel à mener des actions toute la nuit. On ne va pas attendre docilement jusque demain matin pour savoir s’ils acceptent de relâcher nos frères et sœurs de luttes.
Cette nuit, construisons concrètement nos solidarités. Allons rechercher toutes les personnes arrêtées, peu importe ce qu’elles ont fait. C’est une lutte sociale. On n’a pas à rester calme, à respecter les lois, leurs lois.
Retrouvons nous nombreux/ses dès ce soir, dès 22h devant le commissariat. Harcelons-les jusqu’à ce qu’il libèrent nos camarades. N’ayons pas peur des interpellations. S’il le faut, faisons nous arrêter, rentrons dans les prisons, occupons-les, sabotons-les, remplissons les jusqu’à en faire écrouler les murs !
N’attendons pas sagement demain matin. Demain, c’est le 32 mars, et c’est pas un poisson d’avril !
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