A l’arrivée à François Verdier, à midi, plusieurs personnes sont contrôlées (notamment celles qui portent les banderoles) et fouillées.
Le cortège inorganisé arbore différentes banderoles (Pas de quartier pour le capitalisme, Gréver comme jamais - renforcée). Le parcours fait peu rêver : François Verdier à Arnaud-Bernard. La balade se déroule tranquillement, sans soucis ni folie, arrivant vers 13h45 à Arnaud Bernard.
Alors que ça se disperse à Arnaud-Bernard, une première tentative de départ en sauvage échoue.
Sur une seconde, dans une autre rue parallèle, ça passe. Quelques dizaines de personnes s’engouffrent, mais peu suivies, l’ambiance n’étant pas au plus chaud, pas mal de monde hésite. Au final une petite centaine de motivé-e-s partent en cortège sauvage en criant "A-anti-anti-capitaliste !" ou "Tout le monde déteste la police". Plusieurs groupes de police et de BAC finissent par débouler en faisant crisser les pneus de leurs voitures tout près des gens. Quelques barrières sont posées devant le chemin d’un groupe de flics, qui s’énervent et gazent. La banderole renforcée en tête est coursée, tenue par bien peu de personnes.
Au final 5 interpellations ont lieu. A la radio, la chef des flics évoque des jets de projectiles (imaginaires). Il ne s’est strictement rien passé.
Quelques personnes assistent, médusées, aux arrestations puis s’éloignent. Des camions de flics arrivent, les flics en descendent puis se mettent à courrir pour rattraper tout le monde et procéder à des contrôles d’identités (en invoquant l’état d’urgence).
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