Nous sommes de la ville
Nous sommes de sa vie
Même si mal en vivons,
Même si nous en mourrons
Travailleuses et travailleurs du sexe des Boulevards
Habitant·es de la C.R.E.A
Familles à la rue
EX-Squatteurs et squatteuses du Maquis expulsés,
Sdfs du Quartier de la Gare, et des rues de Toulouse
Précaires du Marché d’Arnaud Bernard,
Femmes en Lutte
Sans Papiers
...
Nous sommes tous et toutes menacé·es, ou subissons déjà, le nettoyage programmé de la ville imposé par la politique de la mairie, processus liberticide, à l’image des politiques nationales et européennes
Au Maire, et aux Toulousain·es, nous disons :
Ce n’est pas régler la question du logement que d’expulser des squats et des locataires.
Ce n’est pas régler la question de la prostitution que de cacher les prostitué·es, de les isoler et d’accentuer leur insécurité.
Ce n’est pas régler la question de la misère que de harceler à coup d’arrêtés municipaux les sdfs, de stigmatiser les personnes « hors-norme »
Les précaires n’ont pas attendu la mairie pour créer des réseaux solidaires d’entraide et au lieu de les détruire, elle devrait s’en inspirer et les respecter.
Au lieu de s’attaquer aux opprimé·es, la mairie devrait écouter les questions qu’ils posent à notre ville et construire ensemble une réponse plus humaine, en évitant de diviser les Toulousain·es
Nous appelons donc à une marche le Samedi 28 juin, 15h à partir de la Place Belfort pour rappeler que nous sommes partie intégrante de la ville, et convions toutes celles et ceux qui ne veulent pas une ville déshumanisée à nous rejoindre.
L’Inter-précaires
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