Avant d’atterrir dans les Centre d’Accueil et d’Orientation répartis un peu partout sur le territoire français, les exilé.es ont traversé bien des épreuves. Sur la route de l’exil depuis des mois voire des années, la France n’est souvent qu’une étape de leur parcours. Mais aujourd’hui, malgré les engagements pris lors du démantèlement de la jungle de Calais, le gouvernement ne leur laisse d’autres choix que de demander l’asile dans le premier pays où iels ont donné leurs empreintes. Or celles-ci ont bien souvent été prises de force, dans des pays (comme la Bulgarie ou l’Italie) qui ne leur laissent aucune chance. Par cet entretien, nous, membres du collectif Solidarité migrant.es, avons voulu illustrer cette problématique, ainsi que celle plus générale de la migration, avec les mots d’une personne concernée.
