"Aujourd’hui c’est la fête du travail, [...] eux cassent les outils de travail".
Elu local.

Ce 1er mai 2022, on s’est retrouvés à Nantes dans la claire intention de nous attaquer, avec joie, à l’ordre établi. Cette volonté n’émane pas d’une quelconque déception face au résultat des récentes présidentielles. L’ordre que la société marchande essaye de nous imposer, qu’il soit néoliberal, fasciste ou de gauche, ne correspondera jamais à notre vision de la vie. Que la retraite soit à 65 ou à 60 ans et le smic à 1200 ou 1400 Euros, ce n’est pas tant le problème.

Si désormais la vision du temps comme une ligne droite semble s’être imposée comme la seule et veritable vision, nous rejetons cette projection. Nous avons l’âge qu’on veut, quand on veut et comme on veut. Ni enfants, ni adultes, ni adolescents, ni vieux. On est tout et rien. Nous nous balladons dans le temps, et avec le temps. Nous existons.

Nous nous sommes toujours opposés aux tentatives d’encadrer nos vies ! La société marchande et de consommation de masse nous la rejetons avec violence, et avec beaucoup de joie. Nous n’avons jamais dit oui au fait qu’une forêt, qu’une rivière, qu’une plage, qu’un fleuve ou même qu’une prairie, puissent apartenir à quelqu’un. Nous n’avons jamais été d’accord avec la construction des métropoles, des autoroutes, des lignes de chemins de fer, des centrales nucléaire, etc.

Ainsi aucun contrat ne nous lie. En ce sens, il est légitime de notre part de détruire tout ce qui nous a été imposé par une minorité radicale.
Résister est le seul devoir qui nous incombe, pour le reste on continuera à s’éclater et à vivre comme on le souhaitera.

A bientôt...

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