Depuis quelques jours nous sommes quelques unEs à tenir une table d’info à la barrière de Paris en fin d’après midi (entre 17h et 19h). Nous rencontrons les gens du quartier pour les informer et leur proposer de nous laisser un contact et de signer une pétition.
Toujours difficile de savoir quoi faire dans ces cas là lorsque l’on sait que les pouvoirs publics ont pour objectif de décourager l’installation des pauvres des anciens pays de l’est même s’ils sont récemment rentré dans l’Union Européenne.
Ce qui reste satisfaisant c’est que beaucoup de gens sont réceptifs et que de nombreux gestes de solidarité pratique existent.
Le tract distribué dans le quartier
SOLIDARITE AVEC LES HABITANTS DU TERRAIN DE LA SALADE
Depuis près de deux ans, le terrain situé à côté de l’école Lucie Aubrac (avenue de Fronton) est occupé par plusieurs familles venues de Roumanie.
L’expulsion du camp où elles vivent, dans des cabanes et sans sanitaire, est programmée pour le 17 juillet sans solution de relogement. Elles réclament depuis le début un vrai toit pour continuer à vivre dans le quartier. En deux ans, ils y ont construit une partie de leur vie et leurs enfants y sont scolarisés (au groupe scolaire Jules Ferry qui dispose d’une classe de CLIN [Classe d’initiation pour non-francophones], rare à Toulouse).En tant qu’habitants du quartier, nous reconnaissons le droit à tous d’y habiter, et quand il s’agit de personnes particulièrement démunies face aux attaques du système, nous nous en sentons d’autant plus solidaires. Pour nous, l’entraide entre gens qui galèrent prime sur tout projet urbain desquels sont automatiquement exclus les pauvres, comme ce sera à coup sûr le cas pour les habitants du terrain de la Salade, où un éco-quartier doit voir le jour.
Non à l’expulsion du camp de la Salade !Des habitants solidaires
complements article