La métropole organise méthodiquement le pourrissement du quartier, sa désertification, pour mieux justifier son funeste projet : prolifération des ordures et des rats, bâtiments et voirie qu’on laisse se délabrer, stationnement payant, bouchons sans fin… En gros, pousser les gens à partir pour raser les faubourgs autour de la gare et construire du beau, du neuf, du rutilant, de l’inaccessible aux petites bourses, faire du fric à tout prix en écrasant ce qui existe.
Le prix à payer est bien lourd, surtout sur le plan humain. Parce que derrière les plans des urbanistes et les délires des architectes, des vies sont condamnées : expulsions des locataires, squatteur.e.s, expropriation des proprios, poussière et bruits des travaux, sans oublier l’augmentation à venir des loyers et des prix des nouvelles boutiques, auxquelles les plus modestes ne pourront plus accéder. Autant le dire tout de suite, leur quartier d’affaires ne fait pas la nôtre et pas question qu’on les laisse faire. Nous ne voulons pas d’une ville-musée, d’une ville-chantier, d’une ville-centre-commercial.
Pour contrer ce désastre, une proposition : tu te fais expulser, tu assistes à une expulsion, à des nouveaux travaux, à une balade d’encravaté.e.s et tu veux le faire savoir à tes voisin.e.s, à des personnes solidaires, ou d’autres, envoie un sms au 07.53.87.33.79. Tu seras inscrit.e sur la liste et l’info sera relayée dans tout le réseau. À partir de quoi nous pourrions prévoir des interventions collectives pour bloquer, empêcher, dénoncer, conspuer... Ce qu’il sera possible de faire au nombre que nous serons.
Il y a 20 ans de chantier à venir autant d’occasions de bloquer la métropole et de faire ville ensemble. Pour discuter de ce qu’il serait possible de faire, ramène toi au café anti-TESO les premier et troisième mercredis du mois au 3 rue des cheminots entre 18h et 21h.
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