La région de Valence, à l’est de la péninsule ibérique, a été touchée par des graves inondations fin octobre, laissant plus de 213 morts et des dommages matériels énormes. Dans un contexte où plusieurs villes sont restées isolées pendant quelques jours et où la réponse de l’état a mis des jours à arriver, l’organisation spontannée et autonome par des gens de tout bord a été la norme pour répondre à la catastrophe et ses conséquences. Aussi, pas mal de pillages ont eu lieu les premiers jours. Les priorités de l’état ont été de réprimer les pillages, remettre en état les infrastructures, renvoyer les gens au boulot, et mettre des batons dans les roues de la solidarité, le tout plutôt que déblayer. Pour cela, des milliers de flics et de bidasses ont été déployés : il s’agit du plus gros dispositif policier de l’histoire de l’état espagnol. Globalement, les gens sur place contestent la gestion étatique et considèrent que les responsables politiques sont des assassins, tandis que différents courants politiques, notamment l’extrême droite, ont utilisé la souffrance pour appuyer leurs discours.

La soirée sera l’ocasion de partager des infos sur la situation sur place puis d’échanger sur ce qu’on peut tirer comme enseignements de ce type de situations.

Il y aura un pot pour collecter de l’argent, qui sera destiné à des points de collecte et de distribution (de bouffe, produits ménagers et équipements de protection) soutenus par des collectifs anarchistes.

Rendez-vous le vendredi 20 décembre à 18h30 à l’Impasse (1, impasse Lapujade à Bonnefoy).