Chez Engie (ex EDF), les grévistes remettent l’élec à toutes personnes précaires qui en font la demande. Il y a également eu des baisses de productions, mais aussi le blocage d’une plate-forme logistique à Castelnau- d’Estretefonds pendant 2 semaines ! Ça s’est fini au tribunal, verdict une interdiction du blocage pendant un mois, mais pas l’amende que demandait leurs patrons.

Au tour du SAF pour les avocat·e·s qui sont surpris·e·s de tenir une grève si longue. Mais bon le gouvernement lache R, ça brise un peu le moral... La grève continue jusqu’à lundi et la prochaine assemblée.

Le secteur culture entre en scène et se trouve trop peu relayé dans les médias. Des artistes filent leurs cachets aux caisses de grève, et une assemblée se tient une fois par semaine au Théâtre de la Citée (ex TNT, oui tout change de nom tout le temps...) mais ça reste un secteur où il est compliqué de s’organiser. Des compagnies tentent de s’organiser pour une journée culture morte.

Voilà maintenant l’assemblée de l’animation qui se réunit depuis 6 semaines déjà. Là aussi ce n’est pas facile de mener la lutte. Pour les suivre, ou les rejoindre il existe une page Facebook : Toulouse animation en lutte.

L’éducation et les profs sont dans la place pour expliquer que leur lutte se manifeste sous différentes formes. La grève à l’ancienne est définitivement has-been (dire has-been est aussi has-been) mais c’est aussi parce que les fronts se multiplient : suppressions de postes, évaluation au CP, rafle d’enfants migrant·e·s, réforme du bac E3C, menace pénale contre les profs qui luttent, répression des lycéen·ne·s...Ouf, la liste est longue !!!

Passons au BTP (bâtiment et travaux publiques), des collectifs locaux se montent un peu partout et des prises de contacts se font avec les différents syndicats. Deux appels ressortent, avec l’idée de monter à Paris les 22 février puis le 14 mars. Pour info le secteur du bâtiment ce sont 114 mort·e·s au turbin en 2019.

Des gilets jaunes montent à la tribune pour parler de répression et de la meutre de Zineb Redouane par la police à Marseille le 8 décembre 2018.
La prochaine Assemblée des Assemblées des gilets jaunes aura lieu à Toulouse du 6 au 8 mars, pour préparer des jours meilleurs.

Une assemblée Interpro existe à Colomiers depuis le 5 décembre et réuni entre 20 et 50 personnes, pas mal de profs mais beaucoup de secteurs différents sont représentés. Un débat publique pour parler des muncipales va être organisé.

Partons maintenant à Auterive, au Sud de Toulouse où il existe aussi une assemblée Interpro qui réunit une vingtaine de personnes. Là aussi on réfléchie à une manière d’intervenir dans la campagne des municipales.

On remonte vers le Nord pour aller à Fronton un collectif d’une soixantaine de personnes s’est créé et fait pas mal d’actions et de diffusions de tracts. Ilselles continueront jusqu’au retrait de la loi !

Évidememnt les cheminot·e·s sont là, et remercie tout·e·s les personnes qui ont rempli les caisses de grèves. Que d’autres secteurs deviennent la locomotive du mouvement serait bien venu, et il faut avoir un peu de compassions pour les grèvistes de la SNCF qui ont fini par retourner au turbin. Mais ce n’est pas la fin, et la lutte continue !

On arrive aux universités avec un retour sur la coordination du week-end dernier à Paris où 700 personnes se sont retrouvé·e·s. La lutte est pas mal menée par les profs précaires (50% des profs à la fac du Mirail). L’autre axe de la lutte c’est l’opposition à la LPPR (nouvelle loi de programmation du financement des facs). Et évidemment il y a la lutte contre la réforme des retraites.
L’objectif est de faire prendre de l’ampleur au mouvement jusqu’au 5 mars pour une journée fac morte/gelée/bloquée (selon votre préférence).

Les personnelles de la santé concluent ces prises de parole. Un appel national est lancé pour le vendredi 14 décembre, à Toulouse il y aura un rassemblement devant l’Hôtel Dieu. Moudenc a droit d’être cité pour sa lumineuse idée de vendre l’hôpital de la Grave à Kauffman & Broad.

Une centaine de personnes sont là dans l’amphi de la maison des solidarités (c’est au bout du préau à l’université du Mirail). Ça arrive encore petit à petit (le fameux quart d’heure toulousain), mais il ne devrait pas y avoir l’affluence de la première assemblée.

Une liste mail a été créé, pour s’y inscrire il faut envoyer un mail à ag_commune_toulouse-subscribe [ at ] lists.riseup.net

5 personnes contrôlées devant Air France à Jean Jaurès.

Il a été confirmé que cette nuit est la dernière nuit dans les gymnases. Demain des bus doivent emmener les personnes au parc des expo. Sur place la préfecture et l’OFI interviendront...

La chapelle est pleine de monde. Beaucoup de collectifs et assos présentes pour filer la main : bouffe, cuisine, dons, suivi médicale...

Il faudrait un.e traducteurice albanais

Rassemblement de soutien aux familles du 36 rue Roquelaine Place Saint-Etienne à 16h !

Si vous ne savez pas quoi faire de votre après midi, vous pouvez passez au Planning familial 31, 23 rue Moiroud (métro Marengo), qui fait une journée porte ouverte jusqu’à 16h afin d’obtenir un nouveau local.

Toujours du monde dans la rue ce matin malgré le vent d’autan. Un cortège GJ en tête, et le gros cortège syndical un cran derrière... On trouve toujours les cheminot.es, postier.es, profs, assos, etc.... mais aussi des nouveaux et nouvelles venues, comme les précaires du mirail ! bonne balade !

Hier soir les « jeunes avec Moudenc » et JLM lui-même avaient privatisé le bar Biergarten pour un « afterwork ». Des gilets jaunes sont allé·e·s le saluer, Moudenc s’est carapaté.

Université Jean Jaurès du Mirail

A l’université du Mirail une petite centaine de personnes ont envahi le Conseil d’Administration. Les précaires du Mirail prennent la parole. Ce week-end une coordination des facs et labos de recherche en lutte s’est tenue à Paris. Plusieurs rendez-vous y ont été décidé.

Tribunal de Grande Instance

C’est le sbeul. Les avocat·e·s sont toujours en grève, ce qui perturbe pas mal le taf des juges et procs. Les avocat·e·s de Toulouse bloquaient l’entrée du TGI en ce début d’aprèm’, puis ont décidé de rentrer. Sauf que les flics du tribunal les en empêchent.