« Marseille, février 2019, La Plaine est encerclée par un mur de 2m50 de haut pour assurer le bon déroulé des travaux et enferme le rêve d’un quartier fait par ses habitants. Mais comment donner à voir ce qui n’est plus sur les images et qu’on est pourtant sûrs d’avoir vécu ? »
Le 14 : A Auzielles à 18h30 et à l’ l’American Cosmograph à Toulouse à 20h30
Toute l’info ici
Le 15 : au Grand Palais à Cahors dans le cadre du festival des solidarités à 18h30
Le 16 : chez les camarades de Rastouillac Monflanquin (47), près de Villeneuve s/ Lot, avec Soupe au Pistou. Contact : keraunos@orange.fr
Marseille, une Ville d’Europe comme bien d’autres.
La Plaine, un quartier bouillonnant, une grande place, un marché historique et populaire.
Une bataille tumultueuse entre d’un côté les services d’urbanisme de la mairie, déterminés à mener un important programme de ”requalification” du quartier. De l’autre, une partie des habitant·e·s, qui refusent cette opération de gentrification, et réclament d’être associé·e·s aux décisions. Cette histoire épique dure 3 ans et se termine brutalement par l’invraisemblable construction d’un mur en béton de 2m50 de haut tout autour de la place.
La télévision du quartier, empreinte des récits de soulèvements passés, outil de contre-propagande tout au long de cette bataille, refuse de s’arrêter au constat d’une défaite et s’interroge. Le cinéma peut-il raconter ce qu’on est sûr·e·s d’avoir vécu et qui n’apparait pas dans le récit des vainqueurs ? Comment faire germer pour demain des imaginaires politiques enthousiastes sur lesquels les autres s’appuieront ? Convoquant les Communes Libres de 1871, leur rage joyeuse et enflammée, une écriture singulière s’empare alors de la fiction. Pour faire de ce combat collectif une aventure humaine victorieuse, une autre façon de fabriquer la ville et le monde s’entrevoient.
complements article
Proposer un complément d'info