Lundi matin, environ 15 personnes ont été arrêtées au petit matin dans plusieurs régions de France (Paris, Lyon, Dijon, Bayonne, Toulouse et alentours) dans le cadre d’une ou plusieurs instructions judiciaires pour leur participation aux mouvements écologistes et sociaux des derniers mois. Cinq d’entre elles sont en garde à vue au commissariat de Toulouse, pour une durée pouvant aller jusqu’à 96 heures. Après la violence physique de la police dans les rues contre le mouvement social et dans les champs contre le mouvement écolo vient donc la répression judiciaire, plus lente mais tout aussi détestable. Derrière les instructions et les grenades, nous faisons face à une même vague de criminalisation des pratiques et des idées en lutte contre l’économie et ses désastres. Mais il n’est pas question de travailler jusqu’à 64 ans dans un monde où l’eau et le sable appartiennent à des groupes privés bien lancés pour détruire la moindre parcelle de vie sur terre. En plus de la lutte dans les rues et les champs, nous appelons à des rassemblements mardi et mercredi devant le commissariat de Toulouse pour faire entendre notre soutien aux camarades en garde à vue et exiger leur libération immédiate.
Rendez-vous mardi 6 et mercredi 7 juin à 18h devant le commissariat central, au 23 boulevard de l’Embouchure, avec ou sans casseroles.
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