Ce procès fait suite à une série d’événements liés au simple collage de deux affiches pour une soirée de soutien à la radio La Locale :

• le tabassage de notre camarade par la police (surexcitée) de Saint-Croix Volvestre il y a trois semaines,
• et suite à cela, une manifestation de deux cents personnes le 27 novembre à Saint-Girons contre les violences policières, que la boîte de com’ AriègeNews a « couvert » par un article diffamant et, il faut le dire, d’une bêtise crasse.

Tous ces événements sont clairement dus à un acharnement de François Murillo, maire de Saint-Girons. Ses déclarations fantaisistes sont à la base de l’enquête de police et il est selon les déclarations mêmes dudit « journal », co-auteur de l’article d’AriègeNews.
Cet acharnement est bien le reflet d’une mairie qui, barbotant dans les privilèges du petit pouvoir local, est allergique à toutes pratiques sociales et culturelles qui ne soient pas rattachées à sa cour.

Tout ça n’est pas nouveau, le pouvoir a toujours méconnu et réprimé les manières de faire qui sortent du cadre imposé. Depuis bientôt deux ans, le squat du Palmier fonctionne de manière horizontale et offre à Saint-Girons un lieu ouvert à de multiples initiatives et rencontres, sans subvention aucune, hors du contrôle des logiques du pouvoir et de l’argent, en comptant sur la participation de toutes et tous.

Ces pratiques d’organisation collective ont également porté leurs fruits le jour du procès, où le camarade inculpé a été soutenu par une trentaine de personnes. Le tribunal n’a pu que prononcer la relaxe, ridiculisant ainsi la volonté du maire de mettre le mouvement collectif du Palmier sur le dos d’une seule personne.

Nous ne nous laisserons pas intimider par les menaces des élus locaux et continuerons de nous organiser à plusieurs face à la violence de l’Etat.

CREVE LE POUVOIR ET VIVE LE PALMIER !

Le collectif du Palmier