La radio ariégoise La Locale a interviewé Marianne avant son passage au tribunal de Foix. Retour sur un triste épisode de la lutte contre la Loi Travail dans lequel on s’en prend directement aux professeur.e.s qui ont le tort de faire réfléchir un peu trop leurs élèves... D’ailleurs, dit Marianne, depuis "on fait très attention à ce qu’on dit en cours". Des caméras ont été installé devant le lycée, et le portail a été réhaussé... On n’est jamais trop prudent.es !
Répression - prisons
A Beaumont-sur-Oise, la maire porte plainte contre la soeur d’Adama Traoré, la gendarmerie charge
Mardi 19 juillet 2016, Adama Traoré décède le jour de son 24ème anniversaire entre les mains de la gendarmerie. Alors que les gendarmes parlent d’un "malaise cardiaque" la version officielle est démentie par des témoins de l’interpellation. Depuis des manifestations ont eu lieu en juillet et en novembre pour dénoncer la mort d’Adama.
Ce 17 novembre "le conseil [municipal de Beaumont-sur-Oise] devait décider de soutenir ou non la maire Nathalie Groux dans ses procédures judiciaires. [La maire a en effet porté plainte contre Assa Traoré pour diffamation relative à ses propos tenus sur Canal Plus." C’est une charge violente et des gaz qui vont acceuillir la famille et ses soutiens. Dans la soirée, la gendarmerie effectuera une déscente punitive dans le quartier de la famille Traoré, filmée par quelques témoins.
Calais : récit d’une expulsion de masse
Lundi 24 octobre, l’Etat lançait le début de l’expulsion de la jungle de Calais. Sous couvert d’une mission de « mise à l’abri » des populations sans-papiers, il s’agit en réalité de déporter 8000 personnes en trois jours. Ce délai si court, est pourtant plus proche d’une volonté de gestion de masse que d’une quelconque action sociale. Le traitement médiatique de l’événement (utilisant les termes de politiques sanitaires « d’évacuation », de « démantèlement » ou de « mise à l’abri ») étant bien loin des réalités dont nous avons été témoins, nous, des street medics et des personnes solidaires, souhaitons livrer un récit de l’expulsion de masse de Calais à travers : une émission de radio réalisé le 28 octobre avec l’Actualité des luttes et le texte qui suit.
Montpellier : les militaires prêtent main forte aux CRS
26 Octobre, Montpellier. une vingtaine de personnes manifestent contre les violences policières. Elles sont contenues par la Bac, puis les gardes mobiles.Puis 20 militaires, en tenue de combat et armés d’armes de guerre prennent position face à eux cf photo).
[Marseille] Quatre mois ferme pour outrage
Notre ami et camarade, qui a été arrêté lundi 31 octobre suite à l’expulsion du lieu ouvert au 9 rue Briffaut dans le week-end dans le cadre d’une manifestation et des ’Deux jours contre la loi Travail’, a été condamné ce mercredi 2 novembre à quatre mois de prison ferme avec mandat de dépôt.
La manière dont on se relève (L’Etat m’a tabassé, il continue son travail)
Une nuit de juin 2013, j’ai été attrapé par des policiers qui m’ont cassé le poignet en me traînant par les menottes jusque dans un véhicule et m’ont ensuite mis la tête dans les murs et portes du commissariat central de Toulouse [1].
L’invention de la BAC et le quadrillage sécuritaire des quartiers populaires
Les manifestations de policiers, parfois cagoulés et armés, se sont multipliés ces derniers jours – en plein Paris mais aussi dans plusieurs villes de France – pour réclamer toujours plus de moyens et de liberté pour réprimer ; comme si l’état d’urgence n’avait pas accru dramatiquement l’arbitraire policier, particulièrement dans les quartiers populaires sous la forme d’assignations à résidence, de contrôles au faciès et de violences policières multipliés.
Alors que les agents de la Brigade anti-criminalité (BAC) sont manifestement en première ligne dans cette mobilisation au croisement entre le renforcement autoritaire de l’État et la dynamique fasciste, il est utile de revenir sur l’origine de ce secteur des appareils répressifs d’État. C’est ce à quoi s’emploie ici Mathieu Rigouste, dans cet extrait du premier chapitre – intitulé « La ségrégation endocoloniale » – de La Domination policière (La Fabrique, 2012), montrant que le quadrillage sécuritaire des quartiers populaires imposé au cours des quarante dernières années prolonge – par d’autres moyens – la guerre coloniale.
Trollage, mythos et individualisme méthodologique : sur la difficile politisation de la lutte contre la répression en France
Ce texte est un retour sur la soirée sur la GAV proposée lors de "la grande évasion", et une réponse à l’attaque, aux insultes et aux contre-vérités exposées dans le texte "ne dis jamais : jamais, jamais" publié récemment sur IAATA
Autogérer l’exploitation de la misère, arnaques, menaces et petites combines
Y’en a pas assez que les bourgeois et leur bras armées nous fassent la vie dure. Il faut que des petits escrocs s’y mettent, à extorquer, exploiter, voler les plus pauvres. Petit histoire d’un vautour qui a sévit à Toulouse l’année dernière et qui rode encore prêt à recommencer. Ceci est une mise en garde...
Communiqué des étudiant-e-s et enseignant-e-s de l’université du Mirail contre la répression, les violences policières, et le racisme
Communiqué des étudiant-e-s et enseignant-e-s de l’université du Mirail/Jean
Jaurès (Toulouse) réuni-e-s le 18 octobre contre la répression, les violences policières, et le racisme.
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