Réquisitions à l’horizon - Réseau de partage, à l’abordage ! Round II

Suite de la réu du 25 juin à la chapelle : on se revoit le 7 juillet à 15h, à la chapelle pour avancer sur une campagne de réquisition, et un réseau de solidarité.

Nous nous sommes vu.e.s à une vingtaine le 25 juin à la Chapelle pour discuter de réquisitions à mener en soutien aux personnes exilées et en galère, et des bases d’un réseau solidaire de partage d’outils et d’expériences de lutte.

Nous nous sommes réparti.e.s en trois commissions pour

  • dresser un état des lieux de l’existant (réseau, squats, collectifs et autres)
  • préparer l’ouverture de lieux
  • réflechir aux bases d’un débat afin que l’on puisse définir ensemble nos axes politiques.

On joue les prolongations samedi 7 juillet, à 15h à la Chapelle.

On restituera le travail des commissions pour avoir matière à démarrer la discussion, et voir comment on compte s’organiser par la suite.

Pour rappel, il s’agit de trouver les moyens de rompre l’isolement et l’invisibilisation des personnes exilées, et en galère, avec elles et eux, et mettre en place une solidarité en acte sur des bases horizontales.

Texte d’appel

Tout le monde peut constater que partout c’est la galère, des gens dorment dans la rue : des familles à Saint Cyprien devant la veille sociale, des familles syriennes au Mirail, des gentes en galère à la gare et partout ailleurs. Les pouvoirs publics, lorsqu’ils n’expulsent pas manu militari, ne proposent que des solutions instables et précaires qui ne durent que le temps de cacher la misère. Et lorsque que ces personnes trouvent des solutions par elles.eux-memes, la justice prend le relai pour expulser, poursuivre ou réclamer des amendes.

Par delà ces galères du quotidien, les exilé.e.s, pour avoir accès à une situation "régulière", sont confronté.e.s à des procédures administratives excessivement compliquées. En plus de la barrière de la langue (formulaires souvent pas traduits, langage administratif inaccessible), ielles font face à des dispositifs d’exclusion (CRA, procédure Dublin III...) qui les empêchent de se reconstruire ici.

Face à cette situation délétaire, il nous faut rompre l’isolement et l’invisibilisation. Si l’ouverture du squat 6 place Henry Russell à Toulouse est un premier pas vers une solidarité en acte avec les personnes exilées, certaines expériences nous prouvent qu’il est possible de s’organiser ensemble efficacement et largement (CREA, CSA d’Ivry, collectif el mamba etc) face aux politiques de plus en plus ouvertement racistes et xénophobes. Nous souhaitons donc élargir et inscrire cette iniative dans le temps, avec toutes celles et ceux qui voudraient prendre part à cette lutte.
Nous proposons de réflechir ensemble aux bases d’un collectif axé sur :

  • la réquisition de bâtiments (afin de proposer des solutions de logements pour les personnes exilées et les personnes en galères)
  • la création (ou vivification) d’un réseau solidaire articulé sur le partage d’outils pratiques, d’expériences de vie collective et de lutte.

Il ne tiendra qu’a nous d’élaborer ensemble les moyens, les buts et les perspectives de ce collectif, ainsi que de réflechir aux formes qui en garantiraient l’horizontalité.

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