Ces dernières semaines, les GJ, opposants et manifestants en lutte contre la retraite à 140 ans ont régulièrement pris pour cible le parti LREM en campagne pour les municipales. A Bayonne et Paris, le jeudi 16 janvier, les manifestants ont fait irruption dans les restaurants où des pontes faisaient leur déjeuner promotionnel. Des vitres de permanences LREM ont été stickées trois fois de suite, et brisées en manifestation à Strasbourg, tandis qu’elles étaient taguées le samedi 11 à Saint-Dizier et le 16 à Chamberry. Elles ont aussi été cassées et taguées de nuit à Poitiers et à Saint-Denis, et murées, accompagnées de colle dans les serrures a Grenoble. A Brest, Toulouse et Agde, les permanences d’autres partis ont subi le même sort. Une manière de rappeler la haine du parti au pouvoir et de son offensive néolibérale forcenée, de ne pas succomber dans quelques mois à l’amnésie des urnes, et pour certains, d’afficher un refus d’etre gouvernés par quelque parti que ce soit.
Dans la nuit du 15 au 16 janvier, à Toulouse, le cabinet d’architectes Cardete & Huet a vu ses vitrines brisées et sa serrure collée. Pourquoi ? Parce qu’il est l’un des principaux preposés à l’érection du Phallus d’Occitanie, une tour de bureaux et d’hôtels de luxe de 150 m de haut vue comme le parachèvement du projet TESO, imposé par Moudenc, et dont il se fait une fierté pour sa campagne municipale. Nous ne la laisserons pas s’ériger comme un arc de triomphe sur les débris du quartier Bonnefoy livré en trésor de guerre aux bulldozers vénaux des investisseurs.
Si Moudenc se vante de "résorber les squats et les bidonvilles", nous avons d’autres idées pour lui !
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