Comme déjà annoncé à divers endroits, les dernières semainesont été riches en émotion. Perquiz dans différents lieux, GAV, détentions provisoires. On apprend que des enquêtes sont en cours depuis plusieurs mois, qu’elles concernent sans doute de nombreuses personnes et lieux à Toulouse et ailleurs, que des écoutes téléphoniques et des filatures ont eu lieu, qu’elles sont sans doute encore en cours.
L’état et les flics veulent se venger. Depuis la loi travail notamment, des gestes protéiformes s’en prennent directement aux infrastructures policières et étatiques, à la circulation du capital, à la domination sous nombreuses de ses formes.
La révolte doit etre matée. C’est en tout cas ce qu’ils veulent nous faire croire, faire des exemples, instiller la peur et la défiance, isoler des actes et des personnes.
Considérant en plus, parmis d’autres merdes, les attaques de fafs dans les facs ou les flics s’apprếtant à expulser les récalcitrants de la Zad, il faut bien avouer que le climat actuel pue de la gueule.
Face à ce constat nauséabond, une envie : discuter, s’informer, analyser, réagir. Casser l’isolement et la peur, prendre de la force, ne pas courber l’échine. Prendre ces vagues répressives au sérieux, anticiper ses futurs développements, les contrer tant que possible.Echanger outils et réflexions. Collectivement.
Si ces questions vous intéressent, vous font écho, vous interpellent, vous êtes invitées à une réunion publique mardi 10 avril, à 18h pétantes à la Chapelle, 36 rue Casanova, métro Canal du midi.
Parce que c’est pas la première fois.
Parce que ça sera pas la dernière.
Parce que Bure
Parce que la Zad
Parce que les frontières
Parce qu’y en a marre du "pas si pire".
Parce qu’on peut pas rester sans rien faire.
Parce que notre rage nous rend fortes, parce que la riposte nous
renforce.
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