Sécuritaire
Les élu.e.s de Haute-Garonne étaient convié.e.s à un module de sensibilisation aux "risques terroristes", mercredi 1er février 2017, à la 11e brigade parachutiste de Balma. Et iels ont été accueilli.e.s, en premier lieu, par le service de déminage. « Prenons l’exemple des vide-greniers. Vous avez quelqu’un qui est responsable de la buvette, de la relation avec les commerçants… et personne n’est responsable de la sécurité » a souligné le préfet Pascal Mailhos. « Sans moyen de freiner quelqu’un qui ait une mauvaise intention, votre vide grenier peut très vite se transformer en catastrophe [...] Une nation est forte quand elle se sent concernée par un esprit de défense. Elle est faible quand elle pense que c’est l’affaire des autres."
Alors qu’ils organisaient des "contrôles d’identité" vendredi 27 janvier avec le renfort du commissariat de Foix et des BAC [1] de Toulouse et Carcassonne, les keufs de Pamier ont été pris à partie dans le quartier de La Gloriette. Une dizaine de personnes les ont copieusement insulté avant d’aller à l’affrontement « avec détermination armés d’objets métalliques lourds, type socles en fer et autres poubelles en fer ». L’un d’eux a alors tiré au flashbal et une personne du groupe a été interpellée. Dimanche 29 au soir, des containers ont été enflamés à peu de distance de là, sans doute en réaction de solidarité. Six mois de prison avec sursis, pour "participation à un regroupement armé" c’est la peine à laquelle a été condamnée mardi 31 en comparution immédiate la personne arrêtéé.
C’est vers 20h30, hier soir, qu’une équipe de cambrioleur.euse.s a forcé le rideau de fer d’un commerçant grossiste en manteaux de luxe, à Toulouse, sur la zone industrielle Larrieu dans les quartiers sud-ouest. En quelques secondes, iels ont fait main basse sur deux portants sur lesquels étaient accrochés une centaine de manteaux en cuir et fourrure. Le préjudice pour le commerçant s’élève à 50 000 euros. Les cambrioleur.euse.s ont eu le temps de prendre la fuite
Aïe-tech
La société californienne Hyperloop TT, qui "travaille sur le développement d’un moyen de transport futuriste", a choisi Toulouse pour implanter son centre de recherche de développement européen. L’accord a été signé ce mardi 24 janvier entre les dirigeants de la société, Toulouse Métropole, la Région et l’État. Ce dernier est propriétaire de la base de l’ancienne base aérienne de Francazal [2], où Hyperloop va s’installer, "un territoire en reconversion sur les thématiques des transports intelligents, des drones, de la robotique" selon Moudenc.
Au croisement de l’internet des objets [3]et de la silver economy [4], la startup Toulousaine Telegrafik vient de lever 1 millions d’euros pour le développements d’objets connectés prévus pour équiper le logement de personnes âgées. "Des capteurs communicants sont installés dans le logement. En cas d’anomalie d’activité de la personne consécutive, par exemple une chute ou un malaise, une alerte est automatiquement envoyée vers un plateau d’assistance, disponible 24/7, en charge de dépêcher des secours si nécessaire. Les proches peuvent quant à eux suivre de façon distante l’activité de leurs proches, "sans rentrer dans leur intimité", avec une application smartphone."
Pyrène est la nouvelle recrue du CNRS [5]de Toulouse... c’est un robot développé par le LAAS [6] qui sera présenté à la communauté scientifique le jeudi 9 février. À terme, il sera capable de se déplacer sur des terrains accidentés et de porter des charges lourdes à bout de bras. Grâce à des capteurs de mouvements dans ses articulations, Pyrène percevra mieux son environnement et aura des mouvements dynamiques : "une étape de plus vers la démocratisation de la robotique pour améliorer la qualité de vie des humains".
Facho-spécisme
Très actif sur les réseaux sociaux (il compte plus de 5300 membres sur Facebook), le groupe public "Les canards en colère" a décidé de se constituer en association loi 1901, présidée par Cédric Davant-Lannes et Lionel Candelon. C’est au domicile de ce dernier à Estirac (Hautes-Pyrénées) que les Canards en colère ont fixé leur siège. Leur logo est assez explicite et dégeulasse : c’est un canard énervé avec une cocarde bleu blanc rouge, une fourche et un treillis militaire... Iels annoncent des actions régulières pour "soutenir la filière gras française" et dénicher, comme vendredi dernier lors d’une action menée dans plusieurs départements du Sud-Ouest, les carcasses, magrets et autres foies gras importés des pays de l’Est. Plusieurs sympathisant.e.s du groupe avaient apposé des sticks sur les marchandises importées de Bulgarie ou de Hongrie ... et félicité les enseignes ne commercialisant que du canard made in France en apposant sur leur vitrine des affichettes "Soutenez-nous, acheter français".
Métropole
Le projet de gentrification du quartier Saint-Cyprien se précise. Une aubaine pour Kaufmann & Broad qui prévoit d’acquérir le bâtiment de l’institut Claudius Régaud, où se trouve notamment le seul centre de dépistage gratuit en centre ville, pour y construire une résidence hôtellière 4 étoiles (et des logements sociaux...)
Les travaux du futur parc des expositions situé sur la commune de Bauzelle près de l’aéroport de Blagnac ont commencé depuis le mois de décembre. À sa livraison en 2012, ce sera le 3ème parc des expositions de france avecune surface inutile de 70.000m². À la manœuvre sur ce premier lot du chantier, un groupement de quatre sociétés mené par Malet, spécialisé dans les infrastructures routières, avec Eurovia [7], Guintoli et Razel Bec Fayat. Leur mission : préparer la plateforme de 200 000 m2 sur laquelle d’autres entreprises entameront dès avril prochain la construction des futurs bâtiments. Le groupement est aussi chargé de la réalisation des 5 ronds-points et 4,2 km de voiries, dont 2,5 km en 2x2 voies, qui desserviront le site, mais aussi des bassins de rétention d’eau ou encore de l’allongement de 700 mètres de la ligne de tram (hors rails).
À Flourens dans l’est de Toulouse, la société Garroust Béton envisage d’installer une centrale composée de cinq silos d’environ 10 mètres de haut, la seule limite imposée était la puissance de raccordement électrique (plafonnée à 12 Kva). Or à ce jour, une demande de permis modificatif a été déposée en mairie précisément sur ce point. Elle indique que la puissance électrique nécessaire à son installation était en fait de plus de 200 KVa. Soit 20 fois plus que le projet initial, ce qui a mis le feu aux poudres. Le collectif d’habitant.e.s "laisse béton" s’est réuni mardi pour organiser l’opposition au projet.
Patriarcaca
Attention récit de viol ci-dessous
La Dépêche est toujours à la pointe de la culture du viol, en relayant comme à son habitude de façon volontairement ironique et complaisante un événement sordide remontant à l’été 2016 qui n’a rien d’un fait divers dans une société hétéropatriarcale. Une femme dénonce son viol par un homme qui tout simplement, selon la Dépêche, "[s’employait] à avoir des relations sexuelles alors qu’elle dort d’un sommeil lourd, à moitié dévêtue, sur un canapé"... Bien entendu il faut préciser qu’iels ont passé "ensemble quelques soirées arrosées en discothèque" et relayer la version du violeur qui assure "que la jeune femme qui buvait beaucoup voulait coucher avec lui".
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