A la remarque « les arabes sont aussi des êtres humains », le premier ministre Nétanyahou a répondu le 10 mars : « Israël n’est pas l’État de tous ses citoyens...Israël est l’État-nation du peuple juif, et seulement de lui ».

Israël se prétendait jusqu’ici un Etat démocratique. Alors que ses institutions pratiquent un racisme cruel envers les Palestinien.ne.s traité.e.s comme des citoyens de seconde zone. Mais également à l’égard des Juives et Juifs yéménites, mizrahim qui restent la cible de nombreuses discriminations.

La nouveauté est que cet état de fait est – depuis le vote de la Knesset le 19 juillet – constitutionnalisé. L’État israélien est devenu ainsi dans les textes, et non plus seulement dans la pratique, un Etat d’apartheid. Ce que Nétanyahou confirme fièrement.

Cela a des conséquences catastrophiques. En premier lieu pour le peuple palestinien qui se voit privé ainsi de tous ses droits. Et pour celles et ceux qui se sentent Juif qui seront assimilés à ce régime colonial, raciste et oppresseur. Cette confusion délibérément entretenue ne pourra qu’alimenter l’antisémitisme.

André Rosevègue militant de l’Union Juive Française pour la Paix et Rania Madi avocate et juriste palestinienne seront parmi nous le 28 mars dans le cadre de la semaine contre l’apartheid israélien (IAW) qui a lieu dans plus de 200 universités et villes partout dans le monde. Ils reviendront sur la définition et la réalité de l’apartheid et son application en Palestine et sur comment y mettre fin grâce à la résistance populaire et à la campagne internationale de Boycott-Désinvestissement-Sanctions.

Organisé par : l’Union des Etudiant.e.s Toulousain.e.s et BDS Toulouse

avec le soutien de : Association des Palestiniens de Toulouse, Attac31, Comité31 du Mouvement de la Paix, Couserans Palestine, Collectif Palestine Vaincra, NPA31, Union juive française pour la paix...