Sciences sociales et émancipations, c’est la rentrée

Les travaux commencent pour le groupe de travail sciences sociales et émancipations. Fidèles à nos intentions nous commençons par une lecture collective, sous forme d’arpentage. Le vendredi 9 octobre de 12h à 17h, pensez à prendre à manger. Les séances se déroulent à l’université mais sont ouvertes à tous et toutes.

Pour cette première séance on reprend avec Rancières "le spectateur émancipé", à 12h on se répartit les textes et ensuite on peut manger, lire, se disperser un peu pour reprendre vers 13h30-14h le travail de mise en commun jusqu’à 17h... Nous prendrons un peu de temps pour discuter des séances futures.

Rendez vous donc dès midi en salle F423 maison de la recherche côté nouveau bâtiment.

Contact : ciencia.mate.emancipacion@gmail.com

"Il n’y a pas lieu de craindre ou d’espérer, mais de chercher de nouvelles armes."
G. Deleuze

Nous souhaitons mettre en place, à l’Université, un espace de dialogue et de réflexion mais aussi de construction de démarches communes de travail, autour de l’enjeu des sciences sociales dans les processus d’émancipation.
Luc Boltanski, dans Emancipation, les métamorphoses de la critique sociale (2014) parle de l’impuissance d’une critique qui n’embraye pas sur les mouvements sociaux. Il pose la question de la place des intellectuel.le.s et du travail intellectuel dans la société, des possibles ouvertures de l’université, et de la pensée que nous produisons. Ce groupe de travail prendra la forme de discussions concernant le rôle des sciences sociales dans ces logiques d’émancipation/libération, en les liant de manière pratique avec la question de l’enseignement, celle de la recherche et de ses
méthodologies, celles de la restitution de nos résultats, de nos investissements dans le monde social qui nous entoure.
Il nous semble urgent, dans un monde en crise, de comprendre en quoi celui-ci affecte nos métiers et nos « productions », et de construire des pratiques de recherche et d’enseignement basées sur le collectif, l’égalité et la non-reproduction de modèles de dominations qui sclérosent aujourd’hui l’université.
Nous proposons de travailler sur diverses approches théoriques issues des sciences sociales autour de cette problématique large, que nous résumons par cette tension entre critique sociale et émancipation, mais qui pourrait se dédoubler dans d’autres termes : aliénation/libération, tutelle/autonomie, résignation/insurrection, etc.
Plus concrètement, nous proposons une série de rencontres, pouvant prendre la forme de lectures collectives (suivant la méthodologie de l’arpentage), de discussions ou d’autres modes d’échanges issues de l’éducation populaire, ne reproduisant pas l’inégalité entre « ceux qui savent » et « ceux qui ne savent pas » mais qui favorisent la rencontre, la désingularisation de la pensée et l’émergence de nouvelles pratiques.

P.-S.

Attention, la méthodologie de l’arpentage fonctionne si l’on participe de bout en bout à la séance...

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