*le mercredi 3 juin à 14h sur la recherche action avec Françoise Guillemaut qui viendra partager son expérience avec les associations de santé communautaire Cabiria et Grisélidis.
Salle E 411 (nouvelle Maison de la Recherche)
*le jeudi 25 juin à 14h avec la coopérative du vent debout sur l’utilisation des outils de l’éducation populaire, notamment l’arpentage et l’entraînement mental.
Salle E 323 (idem)
Au plaisir de vous y retrouver.
Pour rappel le texte d’intention du groupe de travail :
"Il n’y a pas lieu de craindre ou d’espérer, mais de chercher de nouvelles armes."
Gilles Deleuze
Nous souhaitons mettre en place, à l’Université, un espace de dialogue et de réflexion mais aussi de construction de démarches communes de travail, autour de l’enjeu des sciences sociales dans les processus d’émancipation.
Luc Boltanski, dans Emancipation, les métamorphoses de la critique sociale (2014) parle de l’impuissance d’une critique qui n’embraye pas sur les mouvements sociaux. Il pose la question de la place des intellectuel.le.s et du travail intellectuel dans la société, des possibles ouvertures de l’université, et de la pensée que nous produisons. Ce groupe de travail prendra la forme de discussions concernant le rôle des sciences sociales dans ces logiques d’émancipation/libération, en les liant de manière pratique avec la question de l’enseignement, celle de la recherche et de ses méthodologies, celles de la restitution de nos résultats, de nos investissements dans le monde social qui nous entoure.
Il nous semble urgent, dans un monde en crise, de comprendre en quoi celui-ci affecte nos métiers et nos « productions », et de construire des pratiques de recherche et d’enseignement basées sur le collectif, l’égalité et la non-reproduction de modèles de dominations qui sclérosent aujourd’hui l’université.
Nous proposons de travailler sur diverses approches théoriques issues des sciences sociales autour de cette problématique large, que nous résumons par cette tension entre critique sociale et émancipation, mais qui pourrait se dédoubler dans d’autres termes : aliénation/libération, tutelle/autonomie, résignation/insurrection, etc.
Plus concrètement, nous proposons une série de rencontres, pouvant prendre la forme de lectures collectives (suivant la méthodologie de l’arpentage), de discussions ou d’autres modes d’échanges issues de l’éducation populaire, ne reproduisant pas l’inégalité entre « ceux qui savent » et « ceux qui ne savent pas » mais qui favorisent la rencontre, la désingularisation de la pensée et l’émergence de nouvelles pratiques.
complements article