Le 19 juin 1986, sur l’ile d’El Frontón, au Pérou, plus de 300 prisonniers révolutionnaires, membres du Parti Communiste du Pérou (PCP-SL) étaient massacrés par le régime en place.
En 1999, ce même jour, est rendue publique une plateforme signée par des prisonniers politiques révolutionnaires, communistes, anarchistes, anti-impérialistes et antifascistes du monde entier visant à fonder une communauté de lutte dans les prisons impérialistes.
Depuis, le 19 juin est la journée internationale des prisonniers révolutionnaires.
La répression contre les militants révolutionnaires et progressistes ne cesse de s’accroitre. Les grandes puissances impérialistes font preuve d’une détermination féroce, et n’hésitent pas à enfreindre leurs propres lois pour bâillonner nos camarades et tenter de réduire au silence toute voix qui se lève pour réclamer justice et liberté.
Parallèlement, l’acharnement contre les prisonniers politiques de longue date se poursuit.
Cette année nous avons une pensée particulière pour :
Khalida Jarrar, militante du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), qui est actuellement enfermée par l’occupant israélien, sur une base « forfaitaire » de 6 mois, renouvelable à loisir et sans procès, à cause de son engagement politique dans la lutte pour la libération du peuple palestinien.
Ahmed Sa’adat, Secrétaire Général du FPLP, emprisonné depuis 2002, qui est interdit de toute visite de sa famille pendant deux ans, et menace d’entamer une grève de la faim.
Georges Abdallah, communiste révolutionnaire libanais et pro-palestinien, enfermé en France depuis plus de trente ans, libérable depuis 1999, et qui s’est vu refuser sa neuvième demande de libération cette année.
Leonard Peltier, activiste amérindien âgé de 70 ans, malade, à qui l’on refuse soins et transfert. Il est incarcéré au pénitencier fédéral de Lewisburg, Pennsylvanie, depuis 1976 et condamné à deux peines à perpétuité. Il est membre de l’American Indian Movement.
Mumia Abu-Jamal, ancien journaliste et membre du Black Panthers Party, qui croupit lui aussi dans les geôles américaines. S’il a quitté le couloir de la mort en 2011, la justice américaine le condamne finalement, sans l’avouer, à mort par défaut de soins.
Albert Woodfox, du Black Panthers Party, enfermé depuis 1971. Un juge a ordonné sa libération lundi 8 juin 2015. L’Etat de Louisiane a fait appel, empêchant toute sortie immédiate. Nous sommes dans l’attente du rendu final.
Lundi 19 juin 2015, le collectif anti-impérialiste Coup Pour Coup 31 organisera une soirée de soutien au bar l’internazionale ( 11 Avenue Hauriou, métro Palais de justice - Toulouse). Nous projeterons un extrait (30 min) du film « Angola 3 », qui relate l’histoire d’Albert Woodfox et de ses deux compagnons, Robert King et Hermann Wallace, ainsi qu’un atelier d’écriture aux prisonniers pour faire vivre notre solidarité active envers nos camarades. La soirée sera suivie d’un DJ Rock et militant. Possibilité de se restaurer sur place.
complements article