Depuis le début du mouvement des gilets jaunes : plus de 6000 interpellations, 5000 gardes à vues, 2 coma, 1 personne tuée, plus de 1500 blessé.e.s, dont 97 graves dans les interventions policières … C’est aussi 4 mains arrachées, 18 personnes éborgnées et des milliers de fracture et autres mutilations …(cf. Desarmons.net)
La répression se militarise à une vitesse vertigineuse.
Le Ministère de l’Intérieur nie les violences et déploie ses canons à eau et même des véhicules blindés de la gendarmerie à Paris, Toulouse, qui peuvent pulvériser à distance un produit incapacitant de type lacrymogène à dose forte.
A Toulouse, on a vu la présence de policiers motorisés et armés dans les manifs qui rappelle « les voltigeurs », ancien corps spécial ultra violent de la police responsable de la mort de Malik Oussekine.
Depuis le début de ce mouvement, plus de 15 000 grenades ont été tirées. Ces armes, soi-disant non létales, sont très dangereuses. Dans l’attirail policier du maintien de l’ordre, La France est le seul pays d’Europe à utiliser la grenade lacrymogène instantanée (GLI-F4), la grenade dite « de désencerclement » et le lanceur de balles de défense (LBD 40) qui blessent et mutilent.
A Toulouse, le 1er décembre dernier, Benoît, 28 ans, est tombé dans le coma après un tir de LBD 40 dans le visage.
Mais quand la responsabilité de l’état sera-t-elle engagée ?
Venez nombreuses et nombreux !
Et à quand la remise en question de l’utilisation et de la production même de ce genre d’armes ?
Quel régime politique sort les engins de guerre contre sa population et assume tant de mort.e.s/blessé.e.s lors de ses interventions de « maintien de l’ordre » ?
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